Ligue 1 : Le PSG chute lourdement à Bastia
Bastia n’avait plus battu Paris à domicile en Ligue 1 depuis la saison 2002-03 (1-0). Malmenés en première période par des Parisiens au dessus techniquement, les Corses ont répondu aux attentes de leurs fans après la pause, prenant l’avantage et tenant la dragée haute au champion de France en titre.
Paris déroule
Battus lors de leurs cinq derniers affrontements directs à Furiani (0-1, 1-2, 0-1 puis 0-4 et 0-3 ces deux dernières saisons), les partenaires de Yannick Cahuzac ont rendu une copie plus qu’encourageante dans l’optique du maintien, l’objectif du club. Le club de la capitale, de son côté, inquiète toujours même s’il a clairement manqué de réussite sur cette rencontre. La défense parisienne affiche une faiblesse criante. Un problème qu’il faudra impérativement résoudre pour viser le titre cette saison.
Le Paris-Saint-Germain ouvrait la marque dès la 9e minute : dans son propre camp, à environ 60 mètres de la cage adverse, Yohan Cabaye adressait une splendide ouverture en profondeur dans la course de Lucas qui grillait la défense centrale adverse pour tromper Areola d’un lob parfait (0-1).
Trois minutes plus tard, le PSG rate le but du K.O : Ibrahimovic alerte Lucas sur la droite mais le tir croisé du Brésilien passait juste à côté. Les Parisiens parvenaient à leurs fins à la 20e minute : Squillaci était gêné dans sa relance, et Adrien Rabiot profitait de l’interception de Blaise Matuidi pour récupérer le cuir. Il s’appuyait alors sur Javier Pastore qui lui distillait un bon ballon pour que Rabiot parvienne à conclure d’un tir imparable du gauche (0-2). Le premier but de l’ancien Toulousain cette saison.
Bastia recolle
Mais un fait de jeu relançait le match peu après la demi-heure. A la tombée d’un centre flottant de Cioni qui visait Maboulou, Gregory Van der Wiel déviait le ballon du bras. Le penalty sifflé par Monsieur Fautrel était transformé par Ryad Boudebouz qui prenait Douchez à contre-pied (2-1, 32e). Le troisième but en 19 matches pour le Bastias cette saison, mais surtout son 14e penalty en carrière (aucun échec).
A la 39e, un coup-franc de Lucas trouvait la tête de Matuidi mais Areola veillait. Les hommes de Laurent Blanc n’étaient pas sereins pour autant et David Luiz écopait d’un avertissement pour une main (41e). François Modesto égalisait d’ailleurs d’une tête piquée sur corner en profitant de l’indécision de Douchez qui décidait de ne pas sortir (2-2, 45e). A l’origine, l’arbitre avait jugé que Douchez avait commis emporté le ballon légèrement en dehors de la surface en se couchant, ce qui ne semblait pas évident sur les images. Les deux formations regagnaient les vestiaires sous les applaudissements des supporters corses, heureux de ce scenario inattendu.
Palmieri s'enflamme
Dès l’entame du second acte, le PSG tentait de reprendre les commandes. Ibrahimovic sollicitait Areola sur un coup-franc excentré puissant (48e). Quelques minutes plus tard, Marco Verratti remplaçait Cabaye, blessé. Mais ce sont les Bastiais qui ajoutaient un troisième but, magnifique. Un dégagement de la tête dans l’axe de Rabiot était repris de volée par Julian Palmieri qui faisait chavirer Furiani, le ballon se logeant dans la lucarne de Douchez, impuissant (3-2, 56e).
Dans la foulée, le coach bastiais Ghislain Printant choisissait de remplacer Romaric par Keita. Le SCB avait une petite demi-heure à tenir pour réaliser l’exploit. Il s’en fallait de très peu que Thiago Silva –d’une reprise superbe du droit qui se logeait sur la barre transversale- égalise (71e). Le PSG mettait une pression constante dans le camp adverse mais les Bleus résistaient. Une tête de Lucas non cadrée faisait passer un frisson dans les tribunes (78e).
Mais ce sont finalement les locaux qui avaient le dernier mot : Palmieri se jetait aux six mètres pour reprendre du gauche un centre précis de Keita devant une défense adverse aux abois. Le doublé pour le latéral gauche du Sporting, posté un peu plus haut avec la défense à trois (4-2). Pour le plus grand bonheur des supporters bleu et blanc qui envahissaient la pelouse quelques minutes plus tard.
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