Le PSG écrase l'OM dans le Classique et s'envole en tête de la Ligue 1

Le choc entre les deux rivaux a tourné court, dimanche, le club de la capitale ayant plié le match en à peine 30 minutes de jeu.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La joie de Bradley Barcola et Joao Neves, buteurs avec le PSG contre l'OM, le 27 octobre 2024, au stade Vélodrome. (MIGUEL MEDINA / AFP)

C'est ce qu'on appelle une soirée cauchemar. Face au champion de France en titre, l'Olympique de Marseille avait l'occasion de tester la crédibilité de son statut de prétendant au sacre en Ligue 1, dimanche 27 octobre. Finalement, le club phocéen a lourdement trébuché contre son rival parisien (3-0), sans jamais exister devant son propre public. Porté par Bradley Barcola et Joao Neves, le PSG était tout simplement plus fort.

Il y aura une nuance à apporter à l'affront que représente le score final. Marseille a passé plus de 70 minutes en infériorité numérique à la suite de l'expulsion d'Amine Harit pour une semelle en retard sur Marquinhos (20e). A cet instant de la rencontre, le PSG menait déjà 1-0 grâce à un Joao Neves opportuniste (7e) et étouffait les Phocéens grâce à un pressing et à un contre-pressing très efficaces.

Neves et Barcola buteurs

La domination s'est alors accentuée et la soirée de l'OM a viré au naufrage. Pas vernis, les joueurs de Roberto de Zerbi se sont tiré une balle dans le pied en offrant le break avec un but contre-son-camp. Le coupable, Leonardo Balerdi, pensait couper un centre venant de sa gauche mais a pris son gardien à contrepied (29e). Bradley Barcola s'est ensuite chargé de porter la marque à 3-0, servi dans un fauteuil au deuxième poteau par Ousmane Dembélé (40e). Le meilleur buteur de la Ligue 1 en est à huit buts cette saison.

Cela faisait 26 ans que l'Olympique de Marseille n'avait pas été mené de trois buts à la mi-temps d'un match de Ligue 1 à domicile. Par chance pour la partie du public qui n'a pas quitté le Vélodrome, l'hémorragie s'est arrêtée en seconde période. L'affaire étant déjà entendue, les deux équipes ont rapidement procédé à des changements pour faire souffler les cadres. Avant la 50e minute, le Marseillais Mason Greenwood et le Parisien Nuno Mendes avaient déjà quitté la pelouse. Le PSG aura aussi fait preuve d'un clair manque de réalisme dans ce deuxième acte car les occasions se sont présentées (Barcola 47e, Dembélé 56e, Doué 72e, Ruiz 78e, Asensio 87e).

"Faire ce qu'on a fait dans ce stade, ça a une saveur spéciale. On pouvait marquer plus de buts. Ce n'était pas nécessaire aujourd'hui, mais il va falloir continuer à travailler pour concrétiser ces occasions", a retenu Vitinha au micro de DAZN. D'un point de vue comptable, l'opération est parfaite pour les Parisiens qui, en plus d'écarter l'OM, profitent du faux-pas de l'AS Monaco contre Nice quelques heures plus tôt (1-2). Au terme de cette 9e journée, ils affichent trois points de plus que leur dauphin monégasque et six de plus que Marseille, qui conserve sa troisième place.

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