Ligue 1: le PSG se méfie du grand écart à Guingamp
Mais la défaite en Catalogne a jeté un froid en interne et sa 2e place en phase de groupe de la C1 le fragilise dans la perspective des 8e de finale, dont le tirage au sort peut lui réserver un gros, voire très gros adversaire lundi.
En attendant de connaître l'identité de ce futur adversaire européen, en espérant que la déception ne précède pas une crainte plus grande encore, Paris ne peut tergiverser et doit immédiatement se recentrer sur le championnat où, à deux journées de la trêve, l'enjeu du titre honorifique de champion d'automne revêt une importance plus grande que d'habitude. Ne serait-ce que vu du prisme de Laurent Blanc, qui devra également éviter le camouflet d'une élimination mercredi prochain à Ajaccio (L2), pour l'entrée en lice de son équipe, tenante du titre, en 8e de finale de la Coupe de la Ligue.
Ces six ultimes jours de compétition pour l'année civile, avec le dernier des matches aller en L1 contre Montpellier samedi prochain, sont donc d'une haute importance. A commencer par ce déplacement au Roudourou, chez des Guingampais qui peuvent aussi se targuer de contribuer au rayonnement du foot français en Europe, à l'instar de Paris, donc, et de Monaco en C1, avec cette belle qualification obtenue jeudi pour les 16e de finale de l'Europa League.
Sinistrose parisienne
Surprenant et décomplexé sur la scène continentale, l'En Avant n'en reste pas moins fragile et en difficulté en championnat, où sa 16e place ne le sépare que de trois points de la zone rouge. Et si les hommes de Jocelyn Gourvennec voudraient bien voir dimanche leur euphorie se prolonger autant que la sinistrose parisienne, ceux de Laurent Blanc se doivent de faire respecter leur rang. Un enjeu bien saisi par Marco Verratti: "On va aller à Guingamp avec la mentalité nécessaire pour gagner et pour ramener les trois points, c'est le plus important pour nous en ce moment".
L'Italien, qui sera suspendu en Coupe de la Ligue et à propos duquel Laurent Blanc a reconnu samedi en conférence de presse qu'il avait "peut-être fait une erreur en le sortant" à Barcelone, sera un moteur non négligeable comme il l'a brillamment été pendant plus d'une heure au Camp Nou. Cette réaction obligatoire sera-t-elle cependant l'oeuvre de l'équipe, potentiellement type, défaite mercredi, ou viendra-t-elle d'une formation mixte dictée par un souci de rotation. En l'état, c'est LA question qui prédomine et si la réponse donnera un indice sur la gestion de Blanc sur son effectif, celui-ci n'a pas caché qu'il y a "une réflexion à avoir. Ç'a été un match fatigant, le Barça nous a fait courir".
Outre cet argument, le fait est que depuis plusieurs semaines certains cadres et non des moindres, Thiago Silva et Thiago Motta en tête, déçoivent. Si leur statut dans l'équipe semble délicat à remettre en cause, les voir goûter au banc des remplaçants, au profit numériquement de Marquinhos ou Pastore n'a rien d'improbable, d'autant que Blanc a dit samedi qu'ils "ne sont pas intouchables".
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