Ligue 1: Leonardo Jardim à cœur ouvert sur son deuxième départ de l'AS Monaco
Les raisons du mauvais début de saison
"La saison actuelle est très mal partie, nous n'avons constitué l'équipe qu'à la fin aout et mis à la poubelle la présaison, comme tout le monde le sait. Même le vice-président du club a pris la responsabilité de ce mercato tardif. Il a évoqué son manque d'expérience et d'autres choses. (...) (L'équipe) n'avait pas le niveau au départ parce qu'on a gaspillé la présaison."
Son désir estival de départ
"A la mi-août, j'ai demandé à partir, parce que je ne voulais pas disputer une deuxième fois le maintien. J'ai été bien clair: si le club veut que je parte, je pars. La réponse, celle de monsieur Dimitri (Rybolovlev, le président, Ndlr), je pense que ça a été non. (...) C'est alors que sont arrivés Bakayoko, Slimani, Maripan pour équilibrer l'effectif. (...) J'ai parlé avec Oleg (Petrov, le vice-président) de cette situation. Il m'a dit que le président voulait que je continue. Le président est toujours resté droit avec moi, je n'ai rien à lui reprocher."
Sa relation avec Oleg Petrov
"Il y a des gens qui ne veulent pas ou ne peuvent pas regarder les choses comme elles sont. Mais pour moi, elles sont simples: je suis revenu au club à la demande du patron, monsieur Dimitri. Après, nous réussissons une très belle série (10 matches sans défaite), et monsieur Petrov intègre le club. Sincèrement, de mon côté, je n'ai jamais senti que j'étais son entraîneur. A ses yeux, j'ai toujours été l'entraîneur du président, et peut-être de Vadim avant. La décision qui a été prise, c'est un peu la conséquence de ça. (Lorsqu'il lui annonce son éviction) Il m'a dit qur c'était à sa demande que le président avait pris cette décision."
Son incompréhension quant à son limogeage
"Après cinq journées à deux points pris, il y a eu treize matches de Ligue 1, de Reims à Lille. Nous avons pris 25 points, soit deux par match. C'est pour ça que je reste étonné par la décision qui a été prise à Noël. Sportivement, nous étions en situation d'atteindre l'objectif, à savoir le podium. S'il nous manquait des points, la responsabilité ne venait pas seulement du staff technique. (...) Je ne dis pas que le bilan était bon, je dis que les résultats étaient en ligne avec les objectifs fixés par le club. Si on avait préparé l'équipe dès le mois de juin, Monaco serait aujourd'hui deuxième ou troisième de Ligue 1, facile."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.