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Ligue 1 : Monaco pleure, Lille rit, les derniers instants d'une soirée renversante en tête de la Ligue 1

Au terme d'une soirée longtemps calme, les derniers instants de cette 28e journée ont été décisifs pour Lille et Monaco. Si le premier a trouvé la faille au bout du suspense face à Marseille, le second s'est fait surprendre sur le fil à Strasbourg.
Article rédigé par Emmanuel Rupied
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Lillois David, auteur d'un doublé, devance Caci lors de Lille-Strasbourg, dimanche 28 février. (DENIS CHARLET / AFP)

A quoi se joue un titre ? Quand Jonathan David regardera dans le rétroviseur de sa saison, peut-être se rappellera-t-il de cette soirée du 3 mars lorsqu'au terme d'une rencontre fermée à double tour par un Steve Mandanda en feu, il aura fait plier à deux reprises le gardien international dans les derniers instants.

Deux salles, deux ambiances

Deux coups de fusil, deux buts marqués grâce à son sens du placement et à son sang-froid. Et une victoire arrachée face à l'Olympique de Marseille. Et dire que dans le même temps, un des principaux rivaux venait de tomber à quelques centaines de kilomètres de là.

En Alsace, Monaco devait confirmer ses dernières sorties. Intouchables depuis deux mois, les Monégasques marchent sur l'eau et leurs adversaires. Les hommes de Niko Kovac ont une équipe titulaire et une autre prête à rentrer depuis le banc. Face à une formation de Strasbourg qui traîne sa peine depuis des mois, malgré un sursaut à Lille durant la précédente journée, la tâche avait tout l'air d'un piège. Sur une pelouse aussi impeccable qu'une chambre d'adolescent, les Sudistes ont longtemps patiné. Sans arriver à prendre le dessus, sans énergie, Monaco a tenté mais n'a jamais réussi à prendre le dessus sur Kawashima.

Monaco, le compte n'est pas bon

Pire encore, ce sont les Strasbourgeois qui ont commencé à prendre confiance après la pause. Les trois changements opérés par Kovac à la 60e comme une sorte d’électrochoc n'ont eu aucun effet. Les Alsaciens ont progressivement pris le dessus. Avant de porter une unique estocade dans les derniers instants par Frédéric Guilbert. A 20 mètres, l'ancien pensionnaire de Premier League a observé, armé et crucifié Lecomte. Mais aussi tout le Rocher.

Avec cette défaite, Monaco laisse désormais un peu d'avance à ses rivaux avec quatre point de retard sur le trio de tête. Car si Lille l'a emporté et conforte sa place de leader, Lyon s'était imposé plus tôt dans la soirée alors que le PSG, décimé par les blessés, s'en est sorti grâce à un but de son renard intermittent Pablo Sarabia, plutôt inspiré face à Bordeaux.

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