Cet article date de plus de cinq ans.

Ligue 1 : Nice dans le viseur de Jim Ratcliffe, grande fortune du Royaume-Uni

Et si Nice changeait encore de main ? Détenu à 80% par des investisseurs sino-américains depuis juin 2016, le club azuréen intéresse fortement Jim Ratcliffe, richissime patron anglais du groupe pétrochimique INEOS.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (ROBERT PALOMBA / ONLY FRANCE)

Jim Ratcliffe. Son nom n'est plus seulement connu du monde de la finance et de la pétrochimie. Depuis quelques mois, sa boulimie l'a conduit sur le terrain du sport. Dans les eaux luxueuses de la Coupe de l'America où son groupe va sponsoriser le bateau anglais lors de l'édition 2021, et dans l'univers plus populaires du cyclisme avec le rachat de l'équipe Sky, patronne du vélo depuis plusieurs années. Avec une fortune estimée à 21 milliards de livres (environ 24,5 milliards d'euros), Jim Ratcliffe a de quoi assouvir toutes ses envies, même celles plus onéreuses du football. Déjà propriétaire du club suisse de Lausanne Sports, le prochain étage de sa fusée serait l'OGC Nice.

Côte d'Azur, stars en L1, prix, tout pour plaire

Robert Ratcliffe, son frère chargé du dossier, a confirmé vendredi cet intérêt dans une interview accordée au quotidien Nice-Matin. "On n'a pas envie de racheter un club où il faudrait tout reconstruire. Il y a un stade magnifique, un centre d'entraînement flambant neuf", a dit Robert Ratcliffe. Paris étant déjà aux mains du Qatar, un club sur la Riviera a tout pour séduire les investisseurs. La présence de grandes stars comme Neymar et Mbappé a également rendu la Ligue 1 attractive. Dernier argument de poids, un club comme Nice coûte bien moins cher qu'un club anglais. Aucun prix n'a été avancé coté britannique mais Nice-Matin évoque pour sa part une somme d'environ 100 millions d'euros.

Chien Lee a rompu les discussions

Seul écueil, il faut convaincre l'actionnaire majoritaire Chien Lee de céder ses parts. D'abord vendeur, il aurait fait volte-face, a expliqué Robert Ratcliffe. "Il m'a indiqué qu'il était ouvert à la vente. (...) Vingt-quatre heures plus tard, on nous a fait savoir qu'il ne voulait plus recevoir d'offre. On a trouvé ça quelque peu surprenant", a raconté l'acheteur qui avait surtout lié des contacts avec l'ancienne équipe dirigeante, le président d'alors, Jean-Pierre Rivère, et son directeur sportif, Julien Fournier, qui ont démissionné fin janvier pour "désaccord" avec Chien Lee. Cette interview des Ratcliffe dans Nice-Matin pourrait relancer les discussions.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.