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Ligue 1 : "On est une vraie bande de copains sur le terrain, et ça se ressent", estime Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois, deuxième du championnat

Après son match nul à Nice, le Stade Brestois est dauphin de la ligue 1. Son entraîneur, Eric Roy, analyse ce bon début de saison sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Eric Roy, entraîneur du Stade Brestois. (FRED TANNEAU / AFP)

Le Stade Brestois est deuxième de Ligue 1, au terme de la 7ème journée de championnat, après son match nul à Nice (0-0). Eric Roy, l'entraîneur du club breton, s'est confié sur l'entame de saison réussie de son équipe, dans le Club Info, dimanche 1er octobre sur franceinfo.

Franceinfo : Alors que le maintien a été assez difficile à aller chercher la saison dernière, comment se fait-il que votre équipe se retrouve co-leader de Ligue 1 cette saison ?

Eric Roy : Le maintien n'avait pas été si difficile quand même, car sur la fin du championnat, on avait huit points d'avance sur le premier non-relégable. Mais c'est vrai qu'on était, depuis janvier, sur une très bonne dynamique. On avait marqué beaucoup de points sur la phase retour. Je crois que l'équipe est restée sur cette dynamique-là et a gardé cet état d'esprit, ça n'est pas facile de l'entretenir, mais l'équipe a peu changé, on s'est même renforcés sur quelques postes. On est une vraie bande de copains sur le terrain, et ça se ressent. Aujourd'hui, on ne peut pas considérer qu'on ait fait notre meilleur match, mais on fait un bon résultat à Nice, qui est quand même une équipe qui est restée sur deux victoires assez éclatantes contre Paris et Monaco. Donc après ce match nul (0-0) ce soir, je félicite les garçons, on est satisfaits.

Vous faites partie des petits poucets de la Ligue 1 avec un budget de 48 millions d'euros, contre 250 millions d'euros pour Lyon ou Marseille : quelle est donc la philosophie d'un club comme Brest ?

C'est un club familial mais dans le bon sens du terme, où les gens travaillent et se donnent corps et âme, avec nos moyens, et avec la compétence là où il faut, un directeur sportif qui est un peu l'architecte de cette équipe et qui fait un peu de la débrouille car il n'a pas beaucoup de moyens. On a investi 500 000 euros cette année sur le mercato d'été, quand certains ont investi 50 millions d'euros. Je suis arrivé ici seul, mais je travaille avec un staff compétent, qui est depuis longtemps au club, avec cet amour du maillot et de la ville. J'espère que l'équipe dégage ce qu'est le club réellement.

Alors que vous occupez cette place en championnat, vos objectifs vont-ils être revus à la hausse, ou est-ce que c'est tabou pour le moment ?

C'est vrai qu'aujourd'hui, après sept journées, la grande satisfaction c'est d'avoir 14 points. L'année dernière, quand je suis arrivé à Brest pour l'opération maintien, en 17 matches joués, ils avaient 13 points. On sait très bien que cette année, avec une saison à 34 matches [ndlr : la ligue 1 compte 18 clubs cette saison, contre 20 en 2022-2023], il faudra bien sûr moins de 42 points. Donc quand on se rapprochera de ce bilan comptable, et on en est encore loin, peut-être que ce sera le moment de se fixer d'autres objectifs. Je crois que pour pouvoir faire de grandes choses, il faut monter les marches les unes après les autres, et pour le moment, on est toujours en bas de l'escalier.

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