Ligue 1 : Paris patine, Rennes souffle, les Olympiques se crispent… les leçons à retenir de la 16e journée
• La stat : 3 mois
Il était temps de retrouver la lumière à Toulouse et Dijon. Enfin le TFC et DFCO ont retrouvé le chemin des trois points, plus de trois mois après leur dernier succès ! Vainqueurs à Reims (0-1), les Violets étaient sevrés de victoire depuis la quatrième journée. Pour les Dijonnais, il faut même remonter à la troisième journée et le 25 août pour trouver la trace d’une victoire (0-4 à Nice). Les hommes d’Olivier Dall’Oglio pourront toutefois remercier le gardien guingampais Kalle Johnsson, coupable sur le but de la victoire de Haddadi.
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• Le match : Le nouveau mauvais tour de Strasbourg au PSG
Est-ce le marché de Noël alsacien qui ne sied pas au Paris Saint-Germain ? Ses voyages à la Meineau en décembre ne tournent décidément pas en sa faveur. Un an après avoir concédé une défaite surprise sur la pelouse de Strasbourg, le club de la capitale a cette fois concédé le match nul (1-1) mercredi. Avec un onze remanié (dans lequel Adrien Rabiot a rejoué et passé la deuxième période… en charnière centrale), le PSG n’a pas montré grand-chose avant la mi-temps, se faisant cueillir sur un penalty de Kenny Lala pour une main de Thilo Kehrer. Il a fallu la rentrée de Kylian Mbappé à la pause pour voir l’équipe de Thomas Tuchel retrouver des couleurs avant d’arracher le match nul sur un autre penalty provoqué par le Français et converti par Edinson Cavani. Paris reste invaincu. Mais on avait presque perdu l’habitude de voir le champion de France perdre des points deux journées de suite…
• L’histoire : Il y avait une taupe à la Paillade
Dans le choc de la journée, Montpellier a cédé à domicile contre le LOSC mardi (0-1). Rien de déshonorant pour le club héraultais, qui reste sur le podium (3e), mais la manière a de quoi faire tiquer à la Paillade. En effet, les Lillois ont été tenus au courant avant la rencontre de la composition du MHSC qui a fuité dans l’après-midi avant la rencontre. Le coup tactique tenté par Michel Der Zakarian d’une inhabituelle défense à quatre n’a donc pas fonctionné, son équipe se faisant punir dès la sixième minute par Nicolas Pépé, servi par Jonathan Ikoné, ancien de la Mosson. Tiens, tiens… Ikoné a démenti dans L’Equipe être impliqué dans cette affaire "d'espionnage". Du côté de Montpellier, on ne souhaite pas en tout cas en faire une affaire d’Etat.
• La frayeur : Crâne en sang et séjour à l’hôpital pour Subotic
Pas certain que Neven Subotic se souvienne vraiment de ce Bordeaux – Saint-Etienne (3-2). Le défenseur stéphanois a fait très peur à ses supporters à la 22e minute. Sur une sortie aérienne bien manquée par Stéphane Ruffier, le Serbe a vu son gardien le heurter de plein fouet en pleine tête. Le bilan est assez lourd puisque l’ancien du Borussia Dortmund a passé plusieurs minutes inconscient sur la pelouse, son visage recouvert de sang, avant d’être transporté à l’hôpital. Il devrait y passer plusieurs jours selon le staff médical de l’ASSE, qui évoque un traumatisme crânien. En plus de cette blessure aussi spectaculaire que préjudiciable pour les Verts, cette mésaventure a eu des airs de double peine puisque Jimmy Briand a converti la mésentente entre Ruffier et Subotic en but pour les Girondins.
• La décla : "Hatem a été décisif et a fait un grand match"
La première de Julien Stéphan sur le banc rennais pouvait difficilement mieux se passer. Rennes s’est imposé sur la pelouse de Lyon (0-2) au terme d’une prestation aboutie. Hatem Ben Arfa s’est notamment signalé en ouvrant le score d’une très belle frappe de l’extérieur de la surface, sur le terrain qui l’avait vu faire ses débuts.
• Les crises : OL / OM, même combat
Une fois de plus, rien ne se passe comme ailleurs chez les Olympiques de Ligue 1. Lyon et Marseille ont chuté mercredi, après avoir été accroché le week-end dernier. Une frustration de plus, il n’en fallait pas moins pour déclencher un début de crise à l’OL comme à l’OM. L’entraîneur des Gones Bruno Genesio a assumé la responsabilité de ce revers contre Rennes. Tout du moins en partie. Si le technicien se reproche une partie de sa composition, il a en revanche renvoyé son groupe à ses errances, le qualifiant "irresponsable". Cela ne va pas beaucoup mieux chez les Phocéens après la défaite à Nantes (3-2) alors qu’ils ont mené au score à deux reprises. Dimitri Payet ne s’en cache pas, "ce n’est pas la crise, mais on s’en approche". La conférence de presse lapidaire de Rudi Garcia témoigne de la nervosité ambiante à l’OM. La réaction doit être imminente, avec un choc historique du championnat dimanche à Saint-Etienne.
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