Ligue 1 : Rennes bourreau du PSG, le grand saut de Diallo, Juninho célébré... Les leçons de la 2e journée
L’équipe : Rennes, bête noire du PSG
Deux victoires en trois ans contre le Paris Saint-Germain au Roazhon Park, deux succès en quelques mois contre les mêmes Parisiens après la finale de la Coupe de France au Stade de France, Rennes se pare petit à petit des atours de la bête noire pour le club qui domine le football hexagonal depuis plusieurs années. Dimanche soir, la bande à Julien Stéphan, le coach breton, a une nouvelle fois joué un mauvais tour à une équipe parisienne en chantier (2-1).
Le deuxième match de la saison du Stade Rennais a confirmé qu’avec Stéphan, l’équipe bretonne sait où il va. Appliquée, bien en place et avec un Eduardo Camavinga, 16 ans seulement, brillant de mille feux au milieu de terrain, Rennes a tendu un piège dans lequel le PSG s’est jeté la tête la première. Peu habituée à être gênée de la sorte, surtout dans les joutes nationales, l’équipe de Thomas Tuchel a sombré petit à petit dans l’agacement et la précipitation. Comme Lyon et Nice, Rennes compte deux succès en deux rencontres et c'est tout sauf un hasard.
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L’homme fort : Habib Diallo a réussi le grand saut
On peut arriver de Ligue 2, avoir passé sa préparation sans inscrire le moindre but et pourtant être l’homme fort d’une équipe promue qui pointe au 4e rang après deux journées tout en ayant obtenu un succès de prestige face à Monaco. Cette performance, Habib Diallo la réalise depuis la reprise du championnat avec le FC Metz.
Déjà buteur la semaine dernière pour décrocher le point du nul à Strasbourg, le Sénégalais a fait mieux contre Monaco ce weekend : un doublé et une victoire. Diallo, 24 ans, n’a pas tremblé pour convertir un penalty en début de partie avant de prouver qu’il avait un bon sens du but pour doubler la mise sur un ballon qui traînait dans la surface monégasque. Avec un buteur si précis, le promu messin peut avoir de l’espoir.
La déception : Monaco coule à pic
On pensait naïvement que Monaco allait sortir du tunnel aussi vite qu’il y était entré. Surprenant 17e de Ligue 1 la saison dernière, l'ASM devait repartir de l’avant en 2019/2020. Après deux défaites en autant de rencontres et six buts encaissés, déjà, pour aucun inscrit, le Rocher ne semble pas encore tiré d’affaire. Loin de là.
Samedi, sur la pelouse de Metz, le sort a joué un tour aux Monégasques en offrant un penalty à Metz mais la suite de la partie n’a montré aucun motif d’espoir. Wissam Ben Yedder et Henry Onyekuru, arrivés tous les deux la semaine dernière, n’ont rien changé. Monaco n’a remporté que deux de ses 14 derniers matches de Ligue 1 et va devoir vite réagir sous peine de revivre une saison cauchemardesque.
La stat : 3381 jours
Voilà près de dix années que Laurent Koscielny n’avait plus foulé les pelouses de Ligue 1. Parti s’éclater en Angleterre à Arsenal, le Corrézien est revenu au bercail, à 33 ans. Arrivé à Bordeaux pour solidifier la défense et apporter son immense expérience, Koscielny n’a cependant pas été parfait.
Battu au duel par Damien Le Tallec dans sa surface, il a laissé Gaëtan Laborde servir facilement Andy Delort pour l’ouverture du score. En fin de match, il a aussi écopé d’un carton jaune pour une faute sur Ferri. Cependant avec trois buts encaissés à Angers la semaine dernière, la défense girondine partait sur des très mauvaises bases avant son arrivée.
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L’image : Juninho de retour à la maison
Que pouvait rêver de mieux Juninho pour un retour "à la maison" ? Même s’il ne foulait pas la pelouse du Groupama Stadium du temps de sa carrière de joueur à l’Olympique Lyonnais, Juninho a évoqué beaucoup d’émotions pour le premier match de la saison à domicile.
Lui le nouveau directeur sportif de l’OL, club qui l’a sacré sept fois champion de France, a été accueilli en héros avec un tifo à sa gloire et ces mots : "Bienvenue à la maison". En tribunes la fête a été belle, elle a été magnifique sur la pelouse avec un festival (6-0) de l’équipe construite pour partie par Juninho.
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