Lille s'en rapproche, Paris gâche
Quand lenjeu ne tue pas le jeu Alors que les deux équipes ont toutes les deux beaucoup à gagner mais surtout à perdre au coup denvoi de ce match, les vingt-deux acteurs se jettent à corps perdus dans la bataille ! Lille qui peut mettre provisoirement lOM à sept points, tout comme lASSE, qui vise la sixième place de Sochaux, ne calculent pas et ça se voit : dès la cinquième minute, Payet lance magnifiquement Batlles qui bute sur Landreau bien sorti mais le ballon continue miraculeusement sa course Rivière, qui a bien suivi, na plus quà le pousser dans le but vide (1-0, 5e). Sonnés, les Lillois retrouvent pourtant rapidement leurs esprits et De Melo, dun extérieur du droit somptueux, calme les ardeurs de Geoffroy-Guichard (1-1, 15e). Le début de match est palpitant et le compteur prend encore des tours quand, à peine une minute après légalisation du Losc, Rivière sécroule dans la surface nordiste tandis que larbitre désigne le point de penalty. Sako sélance pour réparation mais Landreau justifie une nouvelle fois sa réputation de spécialiste de lexercice en détournant dune main ferme la frappe du Stéphanois !
La fin de cette première période de folie se résume à un duel entre le portier lillois et son homologue des Verts, Jérémie Janot, qui se livrent à un concours de parades somptueuses. Pour ce qui est du jeu, lASSE mise sur sa vitesse en contre quand Lille sen remet aux arabesques diabolique dEden Hazard. Sans que cela ninflue cependant sur le score jusquà la pause. Cétait presque obligé, les deux formations ne pouvaient pas ce rythme pendant 90 minutes. Les Verts sont les premiers à montrer quelques signes de lassitude physique et Lille en profite. Sur une passe en retrait de Hazard, Mavuba, très éloigné, déclenche une frappe lourde et détourné dans le but de Janot par le bas du dos de De Melo (1-2, 67e). La réussite dun futur champion assurément. En costauds, à lexpérience, les Dogues parviennent à préserver ce court avantage jusquau coup de sifflet final. Petit écart mais grosses conséquences puisque ce succès assure à Lille une place en Ligue des champions. En attendant évidemment mieux
Paris, encore une occasion gâchée
Antoine Kombouaré, lentraîneur du PSG, avait peur que ses joueurs se focalisent trop sur la finale de la Coupe de France, samedi face à Lille, et quils négligent ce déplacement à Nancy. Face à des Lorrains qui jouent leur survie en Ligue 1 (Nancy est 18e au coup denvoi), les Parisiens auront rassuré leur coach. En tout cas pour ce qui est de la détermination. Mais le PSG a encore fait preuve dune fébrilité très inquiétante. Et pénalisante dans sa lutte avec Lyon pour la 3e place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions
Après une ouverture du score rapide signée Erding, qui profite dun bon travail de Hoarau pour inscrire de la tête son 8e but de la saison, les Parisiens sont sévèrement stoppés dans leur élan par un pénalty accordé à Nancy suite à une charge peu évidente de Jallet, expulsé dans la foulée ! Toujours cette double peine qui fait débat NGuemo ne sembarrasse pas de tels scrupules et égalise en trompant Coupet (1-1, 21e). Si les hommes de Kombouaré commettent des erreurs, ils nen ont pas moins une sacrée force de caractère En infériorité numérique, ils ne se découragent pas et essaient toujours de forcer la décision. Ils sont récompensés de leurs efforts juste avant la pause grâce à un but davant-centre de Camara, qui, dans la surface nancéienne, pivote et trompe Grégorini (2-1, 45e). Même si Nancy est à son tour en infériorité numérique suite à lexpulsion de Lemaître, le PSG est incapable den profiter pour enfoncer le clou. Sans un Coupet des grands soirs, les hommes de Correa auraient pu égaliser plus tôt mais ils arrivent tout de même à leur fin grâce à hadji (2-2, 69e). Nenê, très malheureux, aura deux balles de match au bout du pied mais la barre transversale et une position de hors-jeu inexistante alors que le Brésilien avait marqué, auront raison de la volonté des Parisiens. Ces derniers, en dépit de leurs efforts, flanchent une nouvelle fois, comme trop souvent cette saison, au moment denfoncer le clou. Une fois de trop ?
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