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Incidents Lyon-Marseille : Jean-Michel Aulas déplore "la réaction violente de la part de Marseille", qui a conduit à l'arrêt définitif du match

L'affiche de la 14e journée de Ligue 1 a été définitivement interrompue, après presque deux heures d'attente et de confusion.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
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Le président de l'OL Jean-Michel Aulas lors de la présentation de Jerome Boateng, au Groupama Stadium, le 1er septembre 2021. (JEFF PACHOUD / AFP)

Il n'y aura pas eu de match entre Lyonnais et Marseillais dimanche 21 novembre. La rencontre a été interrompue après quelques minutes de jeu quand une bouteille lancée des tribunes a touché Dimitri Payet à la tête alors qu'il s'apprêtait à tirer un corner. Entre l'incident et la décision finale d'arrêter le match, plus de deux heures se sont écoulées. Interrogé au micro du diffuseur Prime Video, le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas a livré sa version expliquant cette attente incompréhensible.

Il a critiqué notamment le retournement de situation et la décision d'interrompre définitivement le match, alors que la reprise avait pourtant été annoncée peu après 22h. "Les services de sécurité de l'OL ont tout de suite réagi, l'individu a été interpellé, on avait imaginé que le match puisse reprendre, et l'arbitre avait décidé de la reprise", a-t-il dévoilé. "Et puis quand il est revenu l'annoncer aux joueurs, il y a eu une réaction violente de la part de Marseille. Ruddy Buquet a demandé à revoir le préfet, et a inversé la décision, c'est incompréhensible."

Une décision prise "en âme et conscience"

Pour le président lyonnais, la rencontre pouvait reprendre sans problème de sécurité : "Comme l'auteur a agi de manière indépendante, qu'il a été interpellé, on pensait que que l'on pouvait réagir et reprendre [...] La sécurité était totalement assurée." Pourtant, si l'auteur a été interpellé, il n'était pas seul à lancer des objets vers Dimitri Payet, puisque le n°10 avait attendu de longues secondes avant de pouvoir tirer le corner face à la grêle de projectiles.

S'il approuve la décision de suspendre le jeu au moment des incidents, pour "protéger les joueurs", Jean-Michel Aulas regrette qu'on ai fait miroiter à ses joueurs et son public le spectre d'une reprise : "L'arbitre avait pris sa décision en son âme et conscience. Ce n'est pas à nous de juger si elle est bonne ou mauvaise."

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