Lyon s'incline à domicile face à Rennes (1-2)
Les trois points ramenés de Guingamp (0-1), il y a une semaine, n’ont servi à rien. Si ce n’est à combler le piètre début de saison lyonnais à domicile. Accroché par Lorient (0-0) le 8 août, l’OL a carrément trébuché samedi après-midi. Rennes, 4e en attendant l'épilogue de cette 3e journée de Ligue 1, a profité des difficultés rhodaniennes à Gerland pour bonifier son succès face à Montpellier (1-0). Cette fois, pas de centre-tir heureux de Kamil Grosicki. Non. Si l’équipe de Philippe Montanier rentre les valises pleines de la capitale des Gaules, elle le doit à un ancien de la maison lyonnaise : Mehdi Zeffane.
Son retour à Lyon, l’ancien latéral rhodanien l’a franchement réussi. C’est lui qui a d’abord exploité une relance hasardeuse de Mapou Yanga-Mbiwa, titulaire pour la première fois au sein de la défense lyonnaise, pour lancer Pedro Henrique. Le Brésilien ne s’est pas fait prier pour ajuster Anthony Lopes d’un tir croisé (0-1, 4e). Et mettre un terme à une interminable disette : il n’avait plus marqué depuis le mois de novembre. Soit 1353 minutes de mutisme.
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Un 5-4-1 rennais ultra-défensif
En début de seconde période, Zeffane a hérité d’un ballon côté gauche. Il l’a parfaitement contrôlé, pour repiquer dans l’axe, se mettre sur son pied droit. Et battre Lopes d’un tir rasant, au premier poteau (1-2, 56e). Le numéro 2 rennais, positionné à un poste offensif dans le 5-4-1 ultra-défensif de Montanier, n’avait jamais marqué en Ligue 1.
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Nabil Fekir, lui, n’avait pas encore marqué cette saison. A la conclusion d’une combinaison Valbuena-Ferri-Rafael, sa frappe du gauche, déviée par Fallou Diagne, a ouvert son compteur. Et remis l’OL sur les rails (1-1, 12e). Dès lors, les Lyonnais ont monopolisé le ballon dans les grandes largeurs. Sans parvenir à inquiéter davantage Benoit Costil. L’OL n’était pas inspiré. A l’image d’Alexandre Lacazette, sorti en milieu de seconde période en tirant la tronche. Ou de Mathieu Valbuena, dont l'entente avec ses deux compères d'attaque ne saut toujours pas aux yeux.
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