Lyon terrasse Saint-Etienne
Saint-Etienne n'a pas démérité mais les Verts n'ont pas pu empêcher le rival honni de bien baptiser son Parc OL. Pour le premier affrontement dans la nouvelle enceinte lyonnaise, où le record de spectateurs a été battu (plus 57.000), l'équipe de Bruno Genesio a su se montrer plus froidement réaliste que son ennemi intime, il est vrai affaibli par de nombreuses blessures (Perrin, Pogba, Lemoine, M'Bengue, Polomat, Saivet et Théophile-Catherine). Egalement amputé de plusieurs titulaires en puissance (Gonalons et Yanga-Mbiwa, suspendus, Jallet, Rafael, Grenier et Cornet, blessés), les partenaires de Fekir se sont tout de même rassurés, même si tout n'a pas été parfait.
Entre vieux ennemis, on ne s'embarrassait pas de ronds de jambes. Dès la 3e minute, Fekir filait entre les filets verts et obligeait Ruffier à une première parade exceptionnelle. Le ton était donné mais le pétard était mouillé et la mèche ne prenait pas vraiment. Lyon dominait dans la possession mais sans vraiment convaincre alors que Saint-Etienne se bornait à tenter quelques raids, à l'image de celui mené par Pajot, annihilé in extremis par Lopes (17e). Sans Hamouma, blessé et sorti dès la 25e, l'ASSE se montrait pourtant la plus dangereuse mais elle se faisait cueillir juste avant la pause. Fekir, aile droite, éliminait Selnaes et centrait au deuxième poteau pour la tête chercheuse de Darder qui plaçait parfaitement son ballon pour ouvrir le score (1-0, 41e). Et le Parc OL de rugir de bonheur...
Ruffier retarde l'échéance
Piqués au vif par ce but presque contre le cours du jeu, les Stéphanois poussaient fort d'entrée de seconde période. Mais Monnet Paquet, qui enroulait pourtant bien sa frappe, butait contre le poteau droit lyonnais alors que Lopes se chargeait de sauver les siens devant Pajot (50e). La chance des Verts était peut-être passée. Malgré une possession de 75% depuis la reprise, ils s'époumonaient en tentant de revenir au score et les locaux, après avoir subi dangereusement, sortaient enfin de leur coquille dans le dernier quart d'heure. Il s'en fallait d'une triple parade héroiïque de Ruffier en quatre minutes pour que l'OL ne double pas la mise. Pourtant, le portier stéphanois ne pouvait rien faire sur cette frappe tout en relâchement de Ghezzal, rentré quelques instants plus tôt à la place d'un Valbuena pas forcément inspiré et qui scellait le sort de ce 113e derby (2-0, 88e).
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