Marquinhos rêve du Mondial au Brésil
- Vous êtes arrivé à Paris fatigué et il a fallu du temps pour que vous soyez prêt. Est-ce que ça a été compliqué à gérer?
Marquinhos: "Ca a été très difficile pour moi. Je suis arrivé à court de forme. Ce qui a été très important, c'est le soutien du staff et du club. Ils ont bien planifié ma récupération, on a fait les choses l'une après l'autre. J'ai pu bien récupérer et on m'a laissé le temps pour que je puisse commencer comme je l'ai fait".
"Je garde les pieds sur terre"
- Aujourd'hui, êtes-vous à 100%?
M.: "Physiquement oui et mentalement aussi. Mais je considère que j'ai une grande marge de progression. Je garde les pieds sur terre et je continue à travailler pour progresser. De toutes façons, personne ne peut dire être réellement à 100%".
- Vous avez déjà marqué trois buts. Vous vous y attendiez?
M.: "Non, ça n'était pas prévu du tout. J'avais surtout le souci de pouvoir rejouer, je ne m'attendais pas à marquer. Un but c'est déjà beaucoup, trois c'est hors du commun pour moi".
- Comment trouvez-vous le football français par rapport à l'italien?
M.: "Ce sont deux footballs différents, chacun avec ses qualités. C'est dur de dire la différence. Mais en tant que jeune joueur, c'est bien de connaître deux championnats différents. Ca va me permettre de progresser et de grandir".
Le Mondial au Brésil, un rêve
- Verratti et Motta seront suspendus contre Bastia. Est-ce que cela change quelque chose pour vous?
M.: "Ce sont deux joueurs qui sont importants pour nous. Mais on a un effectif large, avec des joueurs de qualité pour les remplacer et qui ont toute notre confiance".
- Pensez-vous avoir une chance de jouer le Mondial?
M.: "Pourquoi pas. Je dois rêver, croire en moi. Jouer le Mondial au Brésil, chez moi, ce serait un rêve. Je travaille pour ça, je ferai de mon mieux à chaque match pour attirer l'attention du staff de la Seleçao. Je ne m'empêche pas de rêver".
- A 19 ans, vous avez joué à Rome et à Paris, où vous avez été transféré pour plus de 30 millions d'euros. Est-ce que cela ne va pas un peu vite?
M.: "Tout a été très rapide, c'est vrai. Mais j'ai rêvé de ça même si je ne pensais pas que ça pourrait aller aussi vite. A 18 ans j'ai eu la chance de venir en Europe et de jouer à Rome, ce qui était un grand pas pour moi. J'ai réussi à m'imposer et au bout de 10 mois j'ai eu une offre d'un grand club comme le PSG. Mais ça n'est pas arrivé par hasard. J'ai beaucoup travaillé et j'ai su saisir ma chance quand on me l'a donnée".
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