Marseille, un point qui n'arrange rien
Si José Anigo avait promis que ses joueurs s’étaient déplacés dans le Doubs "sans la pression du résultat", cela ne s’est pas vraiment vu. En début de match, surtout, où les Phocéens, maladroits dans le dernier geste, multipliaient davantage les fautes que les occasions. En face, les Sochaliens, solidement regroupés en défense, ne se montraient dangereux que par l’intermédiaire d’Édouard Butin. Et si ce dernier, touché à la cuisse, devait sortir sur civière en milieu de première mi-temps, ses coéquipiers parvenaient à lui faire honneur une petite minute plus tard. Sur corner, Stoppila Sunzu profitait d’une grossière erreur de marquage de la défense marseillaise pour placer sa tête au fond des filets (25e).
Il fallait cela pour que les Marseillais, piqués au vif, se réveillent enfin. Mathieu Valbuena voyait d’abord son coup-franc direct passer au ras du poteau droit de Yohann Pelé (34e), ratait son contrôle dans la surface (39e), puis voyait Dimitri Payet s’écrouler dans la surface… et prendre un jaune pour simulation (45e). Au retour des vestiaires, le signal d’alarme avait visiblement été tiré dans le vestiaire phocéen : Julien Faussurier sauvait sur sa ligne la reprise de Lucas Mendes (51e), avant que Yohann Pelé ne stoppe les tentatives d’André Ayew (64e) et de Florent Thauvin (82e).
Nkoulou déprime Sochaux
Toujours aussi agressifs, les Sochaliens tentaient de laisser passer l’orage tant bien que mal. Abandonnant totalement la possession de balle, ils laissaient pendant toute la seconde période venir leurs adversaires pour n’évoluer qu’en contre. Une tactique bien trop risquée car si Romao ne donnait que des sueurs froides à Hervé Renard en frappant au-dessus (82e), Nicolas Nkoulou le déprimait pour de bon : suite à un gros cafouillage dans la surface, le défenseur plaçait sa tête et lobait Pelé (90e).
L’OM, sixième, n’avance toujours pas au classement et pourrait se faire passer par Toulouse et Reims au classement ce week-end, mais le coup au moral est plus rude encore pour les Sochaliens. Avant-derniers, ils se voyaient déjà revenir à hauteur de Valenciennes. Ils restent finalement deux longueurs derrière, avec une différence de but très largement défavorable (-27 contre -17). Si Marseille a donc évité le pire scénario ce samedi après-midi, le FCSM s’en approche sérieusement.
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