Monaco arrache une courte victoire et redevient dauphin
Les deux équipes abordaient cette 18e journée de Ligue 1 avec des ambitions. Monaco, comme Saint-Etienne, faisait grise mine avec une seule victoire sur les 5 derniers matches toutes compétitions confondues. Eliminés, cette semaine de la Ligue Europa, les Monégasques avaient donc à cœur de se racheter. Surtout devant leur public. Mais voilà, c’était un match assez terne auquel les spectateurs du stade Louis II assistaient.
Si la première occasion était à mettre au compte des locaux – par l’intermédiaire de Traoré qui était signalé hors-jeu (11e) – ces derniers n’étaient guère flamboyants. Et il leur fallait attendre la 64e minute, et l’expulsion de Malcuit qui écopait d’un second carton jaune pour une faute sur Moutinho, pour prendre l’ascendant. Un ascendant que les Monégasques convertissaient quand l’arbitre sifflait un pénalty pour une main de Polomat. C’était Fabinho qui inscrivait l’unique but de la rencontre (1-0 à la 82e).
En face, les Verts pouvaient nourrir des regrets après ce 8ème revers de la saison. Les hommes de Christophe Galtier avaient en effet largement péché techniquement et le coaching, notamment après l’expulsion de Malcuit, était loin d’avoir été judicieux. Par ailleurs, la fébrilité de l'arbitrage en première période sur un mauvais geste de Carvalho sur Hamouma (21e) avait de quoi renforcer l'amertume stéphanoise. Saint-Etienne se retrouve désormais 7e, à 5 points de son adversaire du jour.
Déclaration :
Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Étienne): "Il faut soutenir les joueurs et les encourager, être solidaire. L'effectif est affaibli et il y a des faits de match. Il faut être lucide dans les analyses et dans les choix des hommes. En première mi-temps, la manière dont évoluait l'équipe était intéressante, malheureusement sans créer de danger. Puis, il y a des faits de match. A dix contre onze on savait que ça allait être compliqué. Le penalty a été fort logiquement sifflé, bien vu à l'arbitre de touche. Cela pénalise nos joueurs. L'apprentissage coûte cher à l'équipe. La jeunesse, on dit que c'est la fougue mais c'est aussi le manque d'expérience. (...) On est dans le dur par rapport à d'autres saisons. On est à trente matches sur la première partie de saison, c'est un record à Saint-Étienne. Non, il n'y a pas de crise. Je n'accepte pas la fatalité. Je la combats. A moi de trouver les meilleures solutions, ou les moins mauvaises, pour que dimanche, on trouve la possibilité de gagner. J'ai entendu Leo (Jardim) se plaindre sur la difficulté de l'enchaînement dimanche-jeudi-dimanche des matches. Je l'ai faite la saison dernière. La saison d'avant, c'était Rémi Garde. Mais ça n'interpelle pas les médias ni les dirigeants. Je vois que Bordeaux a dix absents, nous, neuf absents. Sur notre dernier match, c'est quatre blessés. (...) Maintenant, on va se concentrer sur les matches qui arrivent (Paris SG en Coupe de la Ligue et Angers, NDLR).
Leonardo Jardim (entraîneur de Monaco): "L'équipe a fait un match positif. On a contrôlé l'adversaire qui n'a pas eu beaucoup d'occasions de but. On sait que c'était une équipe forte et fraiche, puisqu'elle avait tourné en Coupe d'Europe. Notre objectif est toujours le même, former et faire des résultats. (Sur l'absence de Subasic) Il n'était pas à 100%. Il a un problème physique. (sur la décision de sortir Dirar) C'était physique et stratégique. Physique car il enchaînait son troisième match d'affilée. Stratégique, car je voulais donner plus de capacités techniques à l'équipe. (Sur Lemar) Il est actuellement un joueur différent que celui qui est arrivé il y a six mois. Il travaille beaucoup. C'est un joueur important. (sur El Shaarawy qui n'a pas joué) C'est un choix tactique. (sur le bilan) On ne peut pas dépendre chaque semaine du prochain match. Notre bilan sera fait en fin de saison".
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