Monaco frustre le PSG
Si tous les observateurs présentaient ce duel comme un choc au sommet, il fallait peut-être rappeler que pas moins de neuf points séparaient les deux équipes avant le coup d'envoi. Avec les revers de l'OM et de l'OL, Paris était en situation idéale pour prendre la tête du championnat. Mais comme ils l'ont montré quelques jours plus tôt sur le terrain d'Arsenal (succès 3-1, en 8e aller de C1), les Monégasques n'étaient pas au Stade Louis II pour y faire de la figuration avec un gros pressing dès les premiers instants du match.
Privés jusqu'alors de ballon, les hommes de Laurent Blanc reprenaient peu à peu leurs esprits, et sur un joli contrôle enchaîné d'une passe en retrait de Pastore, Cavani propulsait le ballon tel un missile, un missile dévié avec autorité par Subasic (15e). Les Parisiens se faisaient de plus en plus pressants, et une frappe de Lavezzi rasant le montant gauche des cages monégasques (26e), donnait des sueurs froides à la meilleure défense de L1 (19 buts concédés). Hormis une occasion de Moutinho peu après la demi-heure de jeu, l'ASM avait du mal à retrouver son rythme du début de match.
Pastore s'illustre en l'absence d'Ibrahimovic
Le PSG imprégnait le même rythme en début de deuxième période, et aurait même pu ouvrir le score sur un centre de Pastore qui ne trouvait personne. Privés de Zlatan Ibrahimovic (suspendu), les coéquipiers de Thiago Silva poursuivaient leurs efforts et sur un énième contre mené par Pastore et conclu par ce dernier, Subasic devait une nouvelle fois rester vigilant (53e). L'international argentin s'illustrait une nouvelle fois peu après l'heure de jeu sur une passe millimétrée de Verratti mais le ballon piqué de Pastore n'était pas cadré (62e)…
Même si les Parisiens restaient dangereux sur les contres, le jeu s'équilibrait, et les locaux reprenaient leur bonne attitude du début de rencontre en exerçant un pressing plus haut. Plus présents dans le milieu de terrain, les Rouge et Blanc peinaient toutefois à se présenter aux abords de la surface parisienne. Le club de la capitale ratait trop souvent la dernière passe, et souffrait peut-être de l'absence de son géant suédois pour pouvoir l'emporter (0-0). Lyon reste leader, et le PSG peut maudire une équipe de Monaco (4e) face à laquelle il vient d'enregistrer un sixième match nul d'affilée.
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