Monaco tenu en échec
Même si les mauvaises langues diront que les Monégasques sont habitués à jouer devant des tribunes vides, il faut bien convenir que cette fois, l’ambiance au Stade Louis II était vraiment déstabilisante. En raison du huis clos imposé par la Ligue -après l’envahissement de terrain de l’an passé- l’atmosphère était davantage digne d’une rencontre de district, que celle d’un match de l’élite.
C’est avec un brin d’amusement que l’on pouvait entendre piailler ces joueurs professionnels tels des poussins. Concernant le jeu, la patience était de mise pour les rares observateurs. Car le fameux round d’observation a duré, duré… jusqu’à ce que Rivière –meilleur buteur de L1 avec 4 réalisations- ne se décide à réchauffer les gants du portier adverse sur une frappe croisée (21e).
Ranieri sans solution
Deux minutes plus tard, Kurzawa tentait lui aussi sa chance mais ne cadrait pas, puis c’était au tour d’Ocampos de mettre en valeur Ahamada (25e). Le match était enfin lancé, et les Toulousains réagissaient par l’intermédiaire de Trejo, mais le tir de l’Argentin était dévié par Abidal (29e). Les joueurs d’Alain Casanova tenaient encore le score de parité, mais avaient bien du mal à porter le danger côté monégasque. Les changements effectués en début de deuxième période côté ASM laissaient penser que Claudio Ranieri cherchait encore la clé.
Sous le regard d’un Didier Deschamps médusé, certains noms d’oiseaux virevoltaient sur le terrain, et les actions se faisaient de plus en plus rares. Le club de la Principauté se cassait toujours les dents sur le rempart adverse, à l’image d’une belle parade d’Ahamada sur un coup franc tiré par Rodriguez 85e. Un missile sol-air signé Toulalan faisait vibrer la transversale du Téfécé pour la dernière grosse action de la partie, et le score en restait là (0-0). Après les deux victoires obtenues contre Bordeaux et Montpellier, Monaco ratait l’occasion de creuser l’écart sur ses principaux rivaux.
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