Montpellier ne cède pas, Lille assure le podium
Les Héraultais en leaders
René Girard (entraîneur de Montpellier): "C'est bien, j'attendais que les garçons donnent la réponse sur le terrain (après une semaine mouvementée), cela a été le cas, cela se passe de commentaires".
Décidément, Montpellier n'entend pas céder un pouce de terrain au PSG. Le club héraultais a repris ses aises en tête de la L1 en allant battre Rennes (2-0). Après les remous provoqués par l'affaire Belhanda et le succès du Paris SG, les Montpelliérains étaient particulièrement sous pression. Mais même sans leur meneur de jeu marocain, suspendu, ils ont parfaitement négocié leur voyage à hauts risques à Rennes. Avec deux réalisations, une par mi-temps, par Camara et Cabella, ils ont assuré une victoire solide et logique, qui leur permet de compter de nouveau 3 points d'avance sur leur dauphin parisien. Montpellier se met donc à y croire de plus en plus.
Le podium est connu
Montpellier, le Paris SG, et Lille sont donc assurés de terminer la saison de Ligue 1 sur le podium à l'issue de la 36e journée mais l'ordre d'arrivée du championnat est encore loin d'être gravé dans le marbre.Le PSG et Montpellier, déjà certains d'une place parmi les trois premiers, ont été rejoints lundi par Lille, qui a facilement dominé Caen (3-0). Avec 11 points d'avance sur Lyon, 4e, le Losc (3e) a définitivement fait le trou, les Lyonnais n'ayant plus que trois rencontres au programme. Parisiens, Montpelliérains et Lillois disputeront au pire les barrages de la Ligue des champions, dévolus à l'équipe terminant en 3e position. Les deux premiers seront directement qualifiés pour la phase de poules. Le champion de France en titre, qui l'a emporté sur un doublé du Brésilien De Melo et un but de Payet, peut toujours espérer se succéder à lui-même puisqu'il revient à deux petites longueurs de Paris et à 4 points du leader Montpellier.
Le chiffre du jour: 13
Le nombre de secondes qu'il a fallu à Bordeaux pour ouvrir le score face à Auxerre. Après deux succès consécutifs, face à Brest et Dijon, les Bourguignons pensaient en avoir fini avec une série négative qui les avaient attirés dans le gouffre de la L1. Mais face à Bordeaux, les hommes de Wallemme se sont faits surprendre dès le coup d'envoi par un but de Gouffran. L'AJA, désormais lanterne rouge et plombée par ce début de rencontre cauchemardesque, est en grand danger.
Saint-Etienne et Toulouse font du surplace
Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : "Il y a des regrets mais pas de déception car nous avons tout fait pour l'emporter. Nous avons été généreux et enthousiastes mais nous n'avons pas concrétisé nos occasions. Même si Marseille a des occasions, nous aurions dû l'emporter mais nous avons vu un bon OM très déterminé et bien préparé. L'équipe s'est surpassée mais il a manqué quelques fois la lucidité dans le dernier geste, d'autres fois de la réussite.
Après un début de saison laborieux, Bordeaux peut de nouveau croire en un billet pour l'Europa ligue. D'autant que pour Saint-Etienne comme pour Toulouse, qui espéraient pouvoir réussir leur saison en accrochant l'Europe, les choses se compliquent. Les Verts, toujours en panne offensivement, et qui en outre se sont heurté à un excellent Mandanda, n'ont pu faire mieux qu'un piètre match nul devant Marseille (0-0) tout comme Toulouse, qui n'a plus gagné depuis 4 matches et pour qui, après son nul contre Nice (0-0), la qualification pour la C3 devient également de plus en plus hypothétique.
Sochaux respire
Si Caen, malgré sa défaite, peut voir l'avenir plus positivement, profitant notamment des contre-performances de Brest et Auxerre, Sochaux peut dire merci à Roudet, auteur d'un but crucial face à Nancy (1-0) qui sort son équipe de la zone de relégation. L'espoir de maintien s'amincit en revanche pour Dijon (19e) tenu en échec par Lorient (0-0).
La "décla" du soir
Celle de l'entraîneur de Lorient Chirstian Gourcuff; ô combien réaliste, tout en le regrettant. "C'est un beau match de "merde"! Je félicite les spectateurs d'être venus voir un tel spectacle. On s'accroche. On prend la machine à calculer, c'est tout ce qu'on peut faire. On connaissait l'enjeu, peut-être que ça nous a bloqués. Le constat sur 90 minutes, c'est que je n'ai pas souvenir d'une occasion de but, donc c'est difficile de l'emporter dans ces conditions. En deuxième mi-temps, on a été plus volontaires, comme souvent, mais sans avoir la capacité à trouver la justesse et créer des décalages. Le constat est clair. On va retenir le point. J'espère qu'on aura un visage différent dans cinq jours. On va s'accrocher, il faut qu'on grappille et cela se passera dans la souffrance, évidemment."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.