Montpellier/PSG, duel d'outsiders
La saison dernière, le Montpellier/PSG de la 1ère journée avait eu un impact non négligeable dans la suite de la saison des deux équipes. L'égalisation languedocienne dans les arrêts de jeu (1-1) avait délivré la Mosson et l'équipe de René Girard pour la suite de la saison alors que les Parisiens avaient pris un coup sur la tête qui leur avait interdit de rêver aux premières places. Qu'en sera-t-il en ce dimanche de Toussaint ? L'affiche promet beaucoup. Les deux formations sont presque au complet (retour de suspension de Bocaly à Montpellier, Dzodic et Bodmer trop justes pour être titulaires) et les coachs respectifs savent que les trois points sont indispensables pour rester au contact des leaders. Le duo Hoarau-Erding pourra-t-il prendre le dessus sur la charnière centrale solide composée de Spahic et Yanga-Mbiwa ? Nene sera-t-il aussi décisif que d'habitude ? Giroud réussira-t-il à marquer un but à Edel, de retour après la paranthèse Coupet en Coupe de la Ligue ? Le PSG aura-t-il récupéré de sa prolongation victorieuse à Lyon tandis que Montpellier a fait tourner pour vaincre aisément Ajaccio ? De la réponse à ces questions dépend le sort de ce duel indécis sur le papier.
Tigana retrouve Monaco
Entraîneur comblé durant quatre ans à Monaco, Jean Tigana, qui préside aujourd'hui aux destinées de Bordeaux, a quelques raisons de ne pas craindre le déplacement dans son ancien stade de Louis-II, où les Girondins sont invaincus depuis sept ans. Neuvièmes avec 10 points dans un championnat très indécis, les Bordelais alternent le bon et le moins bon depuis le début de la saison. Le déplacement à Monaco lors de la 11e journée de Ligue pourrait être une étape sur la voie de la rédemption des Girondins, qui confessent régulièrement leurs difficultés à trouver un style de jeu. "Nous avons l'effectif pour être européens mais nous ne le méritons pas pour l'instant", analyse le Brésilien Wendel. "Notre problème, à mon avis, c'est qu'on n'est jamais tous au top en même temps sur le terrain. Notre souci c'est la transition entre la défense et l'attaque. "On défend bien, à sept ou huit, mais il manque du monde pour relancer et attaquer, peut-être parce qu'on laisse trop de force dans la récupération. La victoire appelle la victoire, on a besoin de réussir deux ou trois bons matches pour se sortir de cette mauvaise période". Bordeaux reste en effet sur une défaite à domicile face à Brest (2-0) et un échec en huitième de finale de la Coupe de la Ligue à Saint-Etienne (1-0). Jamais deux sans trois ?
Sanchez VA de l'avant
Après plus de six mois d'absence pour une rupture des ligaments croisés du genou gauche, le milieu colombien de Valenciennes Carlos Sanchez rayonne à nouveau avec son club, d'autant plus fort qu'il se fixe comme objectif de devenir très vite "une star". Les saisons passées, Carlos Alberto Sanchez Moreno, a souvent illuminé le jeu du VAFC. Et son retour, celui d'un "joueur solaire" selon la formule de son entraîneur Philippe Montanier, éclaire d'un jour nouveau Valenciennes qui accueille dimanche son voisin nordiste Lille lors de la 11e journée de L1. Les débuts dans le nord, pendant l'été 2007, n'ont pas été simples. Il ne parlait pas un mot de français. Heureusement au VAFC José Saez et Abdes Ouaddou sont hispanophones: "Ils m'ont beaucoup aidé", relève Sanchez qui a découvert un autre football "plus rapide, avec plus d'engagement et moins d'espaces". Trois mois plus tard, Sanchez savait s'exprimer en français et commençait à faire apprécier ses qualités. Il avait également réalisé deux de ses grands rêves: être sélectionné en équipe nationale et croiser Claude Makelele. C'était après une défaite face au Paris SG (3-2). Aujourd'hui Sanchez se fixe deux objectifs majeurs: revenir en sélection et évoluer un jour dans un très grand club européen. "Je veux être reconnu, devenir une star. J'en ai le talent à mon poste", dit-il. A lui de la prouver dans le derby du Nord.
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