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Mort d'Eugène Saccomano : "Une voix magnifique du sport, certainement l'un des précurseurs des commentateurs radios"

Après la mort du légendaire journaliste sportif Eugène Saccomano à 83 ans, Jacques Vendroux, l'ancien directeur des sports de Radio France lui rend hommage et salue "un grand professionnel".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le commentateur sportif, Eugène Saccomano est mort à l'âge de 83 ans. (FRÉDÉRIC DUGIT / MAXPPP)

Le journaliste Eugène Saccomano, grand commentateur du football à la radio, est décédé à l'âge de 83 ans, ont annoncé ce lundi 7 octobre ses deux anciens employeurs Europe 1 et RTL. Après avoir été le directeur des sports d'Europe 1 où il a passé plus de 40 ans, il a rejoint RTL entre 2001 et 2012. Et les réactions se multiplient pour lui rendre hommage. 

Jacques Vendroux : "Il était surtout un artiste" 

"C'est une voix magnifique du sport, c'est certainement l'un des précurseurs des commentateurs radio", a réagi l'ancien directeur des sports de Radio France. "C'était un personnage hors norme, un grand professionnel, selon Jacques Vendroux. Il était surtout un artiste, il était drôle et il profitait de la vie." Eugène Saccomano a "inventé le commentateur un peu excessif de football comme il était", ajoute-t-il. 

Pierre-Louis Basse: "Il m'a appris beaucoup"

L'ancien journaliste au service des sports d'Europe 1, Pierre-Louis Basse se souvient d'Eugène Saccomano comme d'un "très grand professionnel. Il avait une très grande rigueur, il m'a appris beaucoup de choses." Il remercie également celui qui lui a donné sa chance à Europe1. "Il a eu le courage de me prendre. J'étais un peu à côté de la plaque, j'avais du mal à trouver ma place et il me l'a donnée".

Dominique Bathenay : "Quelqu'un de truculent"

L'ex-joueur de l'AS Saint-Étienne évoque Eugène Saccomano comme "quelqu'un de truculent, qui avait toujours quelque chose d'intéressant à demander."  Il a fait partie d'une époque où les journalistes étaient très proches des joueurs. "Ils nous accompagnaient partout, dans les vestiaires, à l'entraînement, ils faisaient partie de notre vie. Il étaient toujours là avec nous. On les aimait, ils nous aimaient".

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