Cet article date de plus de dix ans.

Nantes et Lyon ne méritaient pas de perdre

Le stade de la Beaujoire a vibré cet après-midi en assistant à un Nantes - Lyon intense et indécis. Un match endiablé à l'anglaise qui n'a toutefois pas trouvé de vainqueur. L'OL avait ouvert le score grâce à une tête de Koné (51e) mais les Canaris ont réussi à égaliser sur un penalty de Veretout (72e). Dans l'autre match décalé de la 8e journée de Ligue 1, Lens et Caen ont partagé le point du nul (0-0).
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Le foot, c'est bien aussi l'après-midi ! A l'heure de l'apéro, les Nantais ont été gâté presque jusqu'au bout. Devant un stade quasi plein et une belle ambiance, les Canaris ont emballé le match. Pendant quasiment 90 minutes, le rythme n'a pas baissé. Des vagues jaunes ont d'abord pris d'assaut le but de Lopes. Quel dynamisme et que d'efforts pour les Nantais pas récompensés par ce début de match. La faute à un manque de précision de Bammou (3e, 12e) et Shechter (17e). Bedoya a été le plus adroit mais sa reprise passait de peu à côté (26e). Quant à sa tête surpuissante, elle prenait le poteau d'un Lopes incrédule (42e). Avec autant d'occasions ratées, Nantes risquait de se mordre les doigts.

Koné a tout fait

En effet, Lyon revenait bien mieux en deuxième période qu'en première où Fékir avait donné sa seule frayeur à Rémy Riou (9e). Sur un coup franc parfait de Lacazette, Koné marquait le premier but de la tête des Lyonnais cette saison (0-1, 51e). Le défenseur des Gones était partout. Il sauvait également son équipe en se jetant sur une frappe de Bammou (54e). Mais Koné était aussi coupable sur l'égalisation nantaise. Pris par une accélération de Nkoudou, il poussait le virevoltant canari et provoquait un penalty bête. Sans le placer au meilleur endroit, Veretout trompait Lopes (1-1, 72e). Dès lors, chaque équipe se jetait à corps perdu dans le match pour remporter les trois points. Malgré quelques situations chaudes, plus aucun but n'était inscrit.

Réac​tions

Hubert Fournier (entraîneur de Lyon): "(J'ai) des regrets, déjà de ne pas avoir remporté les trois points, parce  qu'avec un peu plus de maîtrise on aurait sans doute dû le faire. Quand on mène  1-0, sur la deuxième mi-temps on est peu mis en danger et puis on se fait  prendre en contre à l'extérieur alors qu'on mène 1-0. On savait que c'était le  propre de cette équipe, qu'elle était capable de vite se projeter vers l'avant,  elle l'a montré sur cette action là. On aurait sans doute dû mieux faire, c'est  quand même là-dessus que s'est joué le match. Même si on a montré certaines  insuffisances offensives, on a réussi à en mettre une au fond et derrière on  devrait avoir la capacité de tenir le score. Et suite au but, il a des espaces  qui se sont créés, et Nantes qui a été obligé aussi de plus s'exposer et c'est  sans doute là-dessus aussi qu'on a loupé les trois points, parce qu'on n'a pas  eu suffisamment de maîtrise et de justesse pour aller profiter de ces espaces.  (Ce nul) maintient quand même une certaine proximité (avec le haut du  classement), mais c'est un coup d'arrêt parce que ce soir je pense qu'il y  avait la place pour repartir avec les trois points."
   
Michel Der Zakarian (entraîneur de Nantes): "Je pense que sur la physionomie du match, mes joueurs ne sont pas  récompensés du match qu'ils ont fourni. Je pense qu'on aurait dû gagner ce  match. Après, c'est bien d'être revenu au score, parce que c'est la première  fois qu'on revient contre un +gros+, on a fait une très très grosse deuxième  mi-temps, le match s'est un petit peu plus emballé même si en première on a eu  des situations pour concrétiser aussi. On a eu un petit trou de 5-6 minutes et  après on est reparti vers l'avant. C'était plus décousu sur la fin. C'est le  troisième match de la semaine, il faisait très chaud aussi. C'est bien de  s'arracher pour ramener ce point et dommage qu'on n'ait pas gagné, parce qu'on  a eu les situations  pour ça".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.