Nice devant la commission de discipline de la LFP
L'OGCN, qui a déjà disputé sa rencontre contre Guingamp (1-2) le 13 mars dernier à huis clos total -pour la 5e fois depuis sa remontée en L1 en 2002-- et 3 autres rencontres devant un virage Sud fermé, risque donc de nouvelles sanctions. Samedi, peu avant la mi-temps de la rencontre face à Evian/Thonon (2-2), après une première période marquée par des appels à la démission du président Jean-Pierre Rivère et du directeur général Julien Fournier par les Ultras Populaire Sud (UPS, une association de 3.000 supporters), un mouvement de quelque 200 personnes s'est opéré dans les coursives de l'Allianz Riviera en direction de la tribune présidentielle. Les deux responsables du club avaient été contraints de quitter le stade à la demande des responsables de la sécurité.
Des heurts avaient été rapidement circonscrits par la compagnie d'intervention et les stadiers. Il n'y a eu aucun blessé ni aucune interpellation. Le stade, dans lequel les différentes tribunes ne sont pas séparées matériellement, a déjà connu deux incidents importants depuis son inauguration en septembre 2013: en novembre 2013, lors de Nice-ASSE, les Ultras foréziens avaient détruit 220 sièges et avaient tenté l'affrontement direct avec leurs homologues azuréens (11 blessés, 7 condamnations). En octobre 2014, de nombreux supporters de l'OGCN avaient envahi la pelouse lorsque le gardien de but réserviste de Bastia y avait brandi le drapeau corse après la victoire des siens. Nice doit accueillir le PSG à 17H00 le 18 avril lors de la 33e journée de Ligue 1.
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