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Nice-PSG : Gianluigi Donnarumma, sauveur d'un soir

Le gardien parisien a réalisé sept arrêts pour permettre au PSG de reprendre ses distances en tête du championnat, samedi.
Article rédigé par Louise Le Borgne, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le gardien de but du PSG, Gianluigi Donnarumma, auteur d'une parade devant l'attaquant de Nice Gaëtan Laborde, le 8 avril 2023. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Le scepticisme gagnait les rangs. Pointé du doigts après ses prestations décevantes à Lyon et contre le Bayern Munich, Gianluigi Donnarumma se savait attendu. Le géant italien a remis les pendules à l'heure, samedi 8 avril à Nice, en arrêtant sept frappes au fil d'une partition maîtrisée. Il a permis au PSG de se reprendre de l'avance en tête de la Ligue 1 grâce à ce succès (2-0).

En jaune poussin sur le terrain, Gianluigi Donnarumma semblait intouchable. Le genre de partition en or dont on ne sait plus vraiment si elle tient du talent ou d'une chance peu commune. "C'est une grande victoire, nous avons six points d'avance, c'est important. Nous avions besoin de ce succès pour la tête. J'ai cherché à faire mon possible pour l'équipe", confiait le portier à la sortie du match au micro de Canal+.

Secoué d'entrée par des Niçois accrocheurs, le PSG s'est retrouvé asphyxié en fin de première période. Le genre de passage à vide qui lui a coûté cher lors de ses derniers matchs malgré le faible avantage que lui conférait le but de Lionel Messi (27e). Tout reposait sur les épaules de Gianluigi Donnarumma, inconstant avec le club de la capitale. Le PSG a en effet encaissé quatorze buts lors de ses dix déplacements en 2023, toutes compétitions confondues, après n'en avoir concédé que cinq lors des onze premiers cette saison. Des performances en demi-teinte qui faisaient presque regretter le prêt de Keylor Navas à Nottingham Forrest, en Premier League.

Le feu niçois

Mais ce samedi, partout, tout le temps, sous tous les angles, l'allonge du gardien a endigué les inflexions niçoises, qui d'un tir rasant ou d'un corner enroulé, transperçaient la défense parisienne. Le portier a dû s'employer sur les tentatives de Pépé à bout portant (43e) et de Moffi deux minutes plus tard, l'occasion pour l'Italien d'être encore à la parade. Le feu niçois ne s'est pas tari en seconde période : une reprise de volée de Pépé (52e) détournée d'une parade réflexe au sol, un tir aux 18 mètres de Ndayishimiye (59e) sorti après que l'italien a usé de toute sa détente, ou encore une tête de Todibo, repoussée d'une manchette. Tous ont échoué sur le portier. Il fallait au moins ça pour permettre au PSG de s'imposer, tant le match de samedi n'était pas une promenade de santé.

Le portier a pourtant tremblé, à un centimètre près. Après un cafouillage, Dante reprenait du pied gauche un corner de Pépé - encore lui -, et voyait le ballon rebondir sur la barre puis la ligne de but, sans qu'il ne la franchisse complètement. Sur les 21 tirs niçois, le portier a enchainé coup de chance et parades appuyées. En tout, Gianluigi Donnarumma a réalisé sept arrêts face à Nice.

Messi a aussi bien aidé offensivement avec un but et une passe décisive sur un corner téléguidé vers Sergio Ramos. L'Espagnol a doublé la mise de la tête sur une situation identique à celle détournée, quelques minutes plus tôt, par le gardien Italien du PSG. De quoi apprécier en miroir sa dextérité.

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