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OGCN-ASM : Monaco, prince du sud

Distancés en début de soirée par des Lillois vainqueurs de l'OM (1-0), les Monégasques se sont imposés sans forcer face à l'OGC Nice (3-0, 16e journée). Les joueurs de Claude Puel, qui ont aligné ce mardi soir leur sixième défaite consécutive, n'ont pas existé.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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.  (VALERY HACHE / AFP)

Claudio Ranieri a dû être particulièrement attentif à la rencontre qui opposait Lille à Marseille, en match avancé de la 16e journée de L1. L'ouverture du score de Nolan Roux dans les tous derniers instants privait finalement les Asémistes de l'espoir de faire dégringoler les joueurs de René Girard sur la dernière marche du podium. Il n'empêche que Monaco, qui centralisait des critiques plus ou moins justifiés ces dernières semaines, devait remporter ce match contre Nice pour rester au contact des Lillois. Récemment vainqueurs de Nantes (1-0) et de Rennes (2-0) , les Monégasques, toujours privés d’ « El Tigre » Falcao, se présentaient face aux Rouge et Noir avec un 4-4-2 en losange. Le Colombien James Rodriguez, qui a transfiguré le jeu de la formation princière ces dernières semaines, était chargé de l’animation offensive, et la doublette Martial-Rivière de faire oublier l’absence de l’ancien buteur de l’Atletico Madrid.

Et Rivière s’envola

Il ne fallait pas arriver en retard. Après cinq petites minutes de jeu, Moutinho faisait déjà admirer sa qualité de passe, et trouvait Raggi aux abords de la surface niçoise. L’Italien déviait le cuir dans les pieds de James Rodriguez, venu prendre la profondeur dans la zone de vérité. L’onéreux colombien, acheté 45M€ l’été dernier, ouvrait son pied et trompait Veronese d’une frappe croisée bien senti (1-0). Longtemps cantonné au banc en début de saison, James Rodriguez, déjà buteur contre Rennes samedi dernier, a confirmé sa montée en puissance.

Vingt minutes plus tard, Anthony Martial et Emmanuel Rivière justifiaient eux aussi la confiance accordée par leur entraîneur. Bien servi par Obbadi côté droit, le jeune international espoir accélérait et adressait un centre en direction d’Emmanuel Rivière, qui errait au point de penalty. L’ancien Stéphanois faisait admirer sa détente et claquait une tête décroisée dans le petit filet de Veronese (2-0).

La pire série depuis 1960

Nice n’a pas existé. En première période, les partenaires de Didier Digard n’ont eu aucune occasion à se mettre sous la dent, si ce n’est une frappe de Dario Cvitanich bien détournée par Subasic. Le troisième but d’Ocampos, concédé à la suite d’une erreur défensive de la défense Rouge et Noire, est presque anecdotique. Après un début de saison correct, les Azuréens concèdent leur sixième défaite consécutive, et restent englués dans le ventre mou du championnat (15e).

Les Monégasques, après leur victoire sur l’OM en septembre dernier (2-1), assoient un peu plus leur domination sur les clubs du sud. Les Niçois, eux, n’avaient pas réalisé pareille série depuis 1960.

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