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OM-PSG: Petites phrases entre ennemis

Les rencontres entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain ont souvent été précédées ou suivies de grandes déclarations. Des plus drôles aux plus pathétiques, voici un florilège des grandes envolées lyriques entre Marseillais et Parisiens, alors que ceux-ci se retrouvent dimanche à l'occasion de la neuvième journée de Ligue 1.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Ravanelli face à Rabésandratana en 1997

Arthur Jorge, entraîneur du PSG (décembre 1992):
"Je ne sais pas comment l'OM va jouer, mais on va leur marcher dessus. L'OM va vivre l'enfer".

Raymond Goethals, entraîneur de l’OM (décembre 1992):
"A Paris, ils avaient dit qu'ils voulaient nous marcher dessus. Pensez donc. Boli, Casoni, Di Méco, on ne leur marche même pas sur les pieds."



Bernard Tapie, président de l'OM (décembre 1992):
"La causerie d'avant-match a été simple. Je leur ai dit : "Vous prenez votre montre, vous la mettez à l'heure". C'est ce qu'ils ont fait."

Bernard Lama, gardien du PSG (décembre 1992):
“Les Marseillais sont des voyous et je suis bien placé pour le dire puisque j’en côtoie en équipe de France. C’est honteux ! Ils donnent l’image de ceux qui les dirigent. Je suis heureux de ne pas être Marseillais.”

Michel Denisot, président du PSG (décembre 1992):
"La mentalité des Marseillais était infecte. Si Girard avait oublié ses cartons rouges à la maison, je le pardonne. S'il y a une autre raison, c'est beaucoup plus grave..."

Marcel Desailly, défenseur de l’OM (1993):
"Il y avait de la haine contre quatre ou cinq joueurs d'en face qui nous déplaisaient fortement à cause de leurs déclarations, de leurs attitudes... On se disait entre nous : "ceux-là, si on peut leur mettre une gifle..." Les gars avaient carte blanche. Mais je ne vous donnerai pas de noms."

Eric Rabésandratana, défenseur du PSG (mars 1997):
"Tout le monde a vu que Ravanelli est un tricheur. Quand il entre dans la surface, je m'arrête car je savais qu'il allait plonger et il a plongé ! S'il dit qu'il y a penalty, il n'est pas honnête. "
 

Ravanelli et Rabésandratana au duel

Fabrizio Ravanelli, attaquant de l’OM (mars 1997):
"Le penalty est gros comme une maison ! Si le défenseur qui fait faute sur moi prétend le contraire, alors vous pouvez l'appeler Pinocchio. Son nez est en train de grandir dans les vestiaires..."

Zinedine Zidane, natif de Marseille (mars 1998):
"Pour moi Paris n’existe pas. Je jouerai à Paris uniquement pour l’équipe de France, mais jamais au PSG." 

Bernard Casoni, entraîneur (février 2000):
"S'il faut mourir sur le terrain, on va mourir sur le terrain. Ceux qui passeront au travers n'auront plus rien à faire à Marseille." 

Christophe Bouchet, président de l’OM (2002):
“Le PSG, c’est un truc froid, c’est pasteurisé… C’est un bon camembert Président, sans véritable saveur.”

Gabriel Heinze, défenseur du PSG (novembre 2003) :
"Ce sera un match pour l’amour du maillot. Il ne faut pas s’attendre à du beau jeu, ce sera agressif."

Bernard Mendy, défenseur du PSG (janvier 2004) :
"Avec l’arrivée d’Anigo, les Marseillais vont certainement tout faire pour que cela dégénère. Halilhodzic nous a d’ailleurs demandé de terminer le match à onze."

José Anigo, alors entraîneur, en réponse à Mendy (janvier 2004) :
"Ces déclarations viennent d'un garçon qui, pour moi, n'est pas intelligent. Je n'ai pas de réponse à faire à quelqu'un qui dit tant de conneries." 

José Anigo

Pape Diouf, président de l’OM (octobre 2005) :
“Je pense qu’on se rend compte du ridicule des déclarations de certains joueurs ou membres du PSG. Un garçon comme Rothen, ce petit télégraphiste, doit se couvrir de ridicule.”

Edouard Cissé, joueur du PSG (juillet 2005), … puis de l’OM (de 2009 à 2011) :
"Pour moi, tu es soit Parisien, soit Marseillais. A un moment, il faut prendre position."



Bernard Tapie, ex-président de l'OM (2011):
"PSG/OM, c'est moi qui l'ai créé, j'ai tout orchestré !"

Joey Barton, milieu de l’OM (février 2013) :
"Nous n’avons pas de stars, mais nous avons une équipe."

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