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Paris à toute épreuve

Quatre jours après son nul probant face au FC Barcelone (2-2), le PSG redescend sur la terre de la L1 pour se rendre à Rennes, samedi lors de la 31e journée. Et Paris compte bien profiter de la méforme de l'équipe bretonne, en quête d'un succès depuis le 10 février, pour conforter son fauteuil de leader.
Article rédigé par franceinfo
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Maxwell et Thiago Silva prêts au combat

Le corps à Rennes, la tête à Barcelone. A quelques jours du match retour de Ligue des champions au Camp Nou, Carlo Ancelotti va devoir jongler entre économiser certains joueurs et lancer d'autres dans le grand bain au moment de se rendre, samedi, à Rennes pour le compte de la 31e journée.

"Le match aller contre Rennes était un moment difficile pour tout le monde. J'espère voir un tout autre match demain (samedi)", reconnaît Ancelotti. Car les Parisiens n'ont pas oublié la défaite 2-1 au Parc des Princes alors qu'ils évoluaient à 11 contre 9. "Demain, je mettrai en place la meilleure équipe pour gagner", promet-il. Paris débarque Route-de-Lorient au meilleur des moments face à l'une de ses bêtes noires. Le leader de la L1 reste sur cinq matches sans défaite, toutes compétitions confondues, alors que son adversaire court après un succès depuis le 10 février dernier (2 points pris sur 18 possibles). Seulement, le PSG ne voyage plus aussi bien qu'avant. Et à quelques jours d'un délicat périple en Espagne, il serait bien inspiré de reprendre ses aises, là où il n'a plus gagné depuis janvier 2002 (3 nuls, 7 défaites).

Faire tourner ou préparer le Barça ?

Paris va-t-il donc mettre ses hommes forts au repos en vue du quart de finale retour ou assurer son avance en championnat? Telle est la question. Ancelotti espère surtout que ses hommes ne prendront pas l'adversaire à la légère. S'éviter une déconvenue avant le rendez-vous le plus important de la saison serait une bonne chose pour le moral. Blaise Matuidi suspendu pour le quart de finale retour, le Transalpin doit trouver une solution au milieu. Cela ne sera pas Thiago Motta, toujours souffrant de l'adducteur droit. Alex est également forfait, mais il devrait répondre présent mercredi prochain. Pour l'Italien, c'est moins certain.

Malgré ces absences, Ancelotti n'envisage pas de faire tourner. "Tout le monde est bien reposé," explique-t-il, promettant peu de changement entre les deux matches. Mais au jeu de la rotation, certains pourraient profiter d'un peu de répit et d'autres comme Sakho, Armand, Ménez ou van der Wiel. Il a néanmoins surpris, vendredi en conférence de presse, en expliquant que "ce ne serait pas grave de perdre à Rennes", avant de se reprendre : "ce n’est pas notre objectif. On doit gagner ce match. Mais avec sept points d’avance, on peut gérer en cas de défaite."

Rennes, une seule victoire en neuf journées

Un turnover dont Rennes s'accommoderait très bien. "Rennes a les moyens de poser des problèmes au PSG", avance Alou Diarra. "On a notre chance," ajoute l'entraîneur Frédéric Antonetti, même s'il reste extrêmement prudent, habitué à voir son groupe déjouer comme face à Nancy le week-end dernier. "Il faut que l’on soit encore plus solidaire. Je suis content de jouer le PSG. Je les regarde jouer toutes les semaines, je les connais par cœur”, a-t-il expliqué sur RMC.

Mais Rennes devra cependant faire sans une partie de sa défense. John Mensah et Kévin Théophile-Catherine sont blessés. Et le tacticien breton pourrait également choisir de se passer des services de Jean II Makoun, sous la menace d'une suspension pour la finale de Coupe de la Ligue en cas de nouvel avertissement. Mais c'est surtout offensivement que les Rouge et Noir doivent rectifier le tir.

Pitroipa en quête de but

"On doit se procurer 18 occasions au lieu de huit pour marquer, la balle passe à vingt centimètres du but, le gardien en face nous prive de buts..." déplore Antonetti. Depuis sa dernière victoire, Rennes n'a réussi à inscrire que quatre buts en six matches quand Paris en a marqué neuf. L'absence de Romain Alessandrini blessé jusqu'à la fin de la saison et la méforme de Jonathan Pitroipa (0 but depuis son retour de la CAN fin janvier) ne sont sans doute pas étrangères à cette situation. Féret et les siens n'ont d'ailleurs remporté qu'un seul match sur leurs neuf derniers de championnat.

Alors Rennes compte cette fois sur sa bonne étoile pour reprendre sa marche en avant et stopper sa descente infernale. Celle qui l'a guidé ces dernières années face au PSG sur ses terres. Mais Paris pourra, cette fois, s'appuyer sur la sienne d'étoile, Zlatan Ibrahimovic, qui était suspendu lors du match aller.

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