Paris en quête de rachat
Dans la dernière ligne droite de la saison, Nice conserve ses rêves européens intacts. Malgré un hiver délicat, l'OGCN attaque le printemps avec un surcroît d'énergie et toujours accroché à sa 5e place. L'UEFA reste plus que jamais d'actualité au moment de se rendre au Parc des Princes affronter le PSG, dimanche en clôture de la 33e journée de L1. Et avec le report du match de Saint-Etienne, qui a disputé la finale de la Coupe de la Ligue samedi, les Azuréens peuvent se mettre en bonne position.
Cvitanich veut briller
Et les Aiglons ont des arguments pour y croire. A l'aller, ils s'étaient offert le scalp de l'ogre parisien (2-1) au moment où Ibrahimovic et les siens enchaînaient trois défaites en cinq matches. Mais c'est une équipe revancharde qui se présente cette fois face aux Niçois, piquée au vif après son élimination sans gloire en Coupe de France face à Evian mercredi. Carlo Ancelotti attend un sursaut d'orgueil après ce qu'il considère comme le "pire match de la saison" de joueurs qui ont affiché une certaine nonchalance teintée d'un brin de suffisance. Thiago Motta suspendu est la seule défection enregistrée côté parisien. Et pour remettre tout le monde dans le bain, Ancelotti avait même mis tout le monde au vert dès vendredi soir au lieu de samedi.
Le Gym pourrait donc être la victime idéale pour le leader de la L1. Et pour corser le tout, Nice sera privé de Bauthéac suspendu, du jeune Maupay blessé et indisponible jusqu'à la fin de la saison tout comme Eysseric suspendu après son tacle sur le Stéphanois Clément.
Mais Dario Cvitanich sera lui bien présent. L'attaquant argentin, longtemps blessé aux ischio-jambiers, a retrouvé la forme et le chemin du but face à Toulouse. Toujours désireux d'aller de l'avant, le goleador sait qu'une bonne prestation contre le PSG est un acte qui compte. "C'est sûr que jouer face à une équipe d'élite est quelque chose de motivant. Mais c'est aussi un rendez-vous pour lequel il faudra être très concentrés et être à plus de 100%. Il faudra le jouer comme une finale", annonce l'homme aux 14 buts.
La bataille pour l'Europe se poursuit
Dans la bagarre pour l’Europe, si Nice et Saint-Etienne tiennent les rênes, Lille n'a pas dit son dernier mot. Repoussé à un point du duo, les Dogues se rendent à Bastia, en quête de maintien. Et le LOSC devrait récupérer pour l’occasion Rio Mavuba, blessé et absent depuis la mi-janvier. "Il a réalisé une semaine normale. Il est donc apte à apparaître dans le groupe, a indiqué son entraîneur Rudi Garcia. Après, ce qui est certain, c'est qu'il n'a pas 90 minutes dans les jambes". Un retour pour un groupe qui enregistre, en revanche, le forfait de Tulio de Melo, touché aux quadriceps. En revanche, Florian Thauvin (6 buts en 4 matches), en route pour Lille l'an prochain, ne sera pas aligné. "Une équation trop compliquée à résoudre", s'est justifié Frédéric Hantz.
Demi-finaliste de la Coupe de France, Lorient continue sa route vers l'Europe sans faire de bruit. Les Merlus auront cependant fort à faire pour arracher leur billet via le championnat. Mais ils continuent d'y croire. Le coup de froid subi à Lille (0-5) n'a pas entamé le moral des Bretons qui se rendent à Toulouse. Et la victoire à l'aller sur le Téfécé avait propulsé les Merlus vers le haut et signé le premier des quatre succès consécutifs des hommes de Christian Gourcuff. Et Toulouse est à cueillir en ce moment alors que la défense des hommes d'Alain Casanova prend l'eau de toutes parts (9 buts encaissés en 3 matches pour deux défaites).
Sans Marange (contracture), Trémoulinas (genou) et Sertic (adducteurs), Bordeaux, fort de sa qualification pour le dernier carré de la Coupe de France, se rend à Sochaux en grand danger. Les Lionceaux ne comptent qu'un point d'avance sur Nancy, premier relégable et qui reçoit un autre mal en point Evian, et tournent en mode alternatif, capables de disposer des ténors comme Lyon, Paris et Marseille, tous trois battus, comme de sombrer à Nice (0-3). A l'inverse, les Girondins restent sur un large succès face au champion de France en titre, Montpellier (4-2). Et malgré un coup d'arrêt à l'OM (0-1), ils ont repris des couleurs avec l'arrivée du printemps.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.