Paris éteint Lyon et reste dans la roue de Monaco
Le match : Paris n'a pas manqué ses retrouvailles avec le Parc
D’un côté, une équipe en totale confiance, qualifiée pour les quarts de finale de l’Europa League et sur une série de quatre matches sans défaite en championnat. De l’autre, un retour face aux supporters après l’humiliation face au Barça et la pression de voir ses espoirs de titre s’envoler. De l’enjeu et de la tension donc pour ce PSG-OL des familles. Et c’est peu dire que ce choc du dimanche soir a tenu toutes ses promesses.
Le premier à frapper ? Alexandre Lacazette. Oublié au deuxième poteau, l’attaquant lyonnais reprend un ballon dévié par Rafael au premier poteau pour scorer dans le but vide (0-1, 6e). Le PSG met 20 bonnes minutes avant de rentrer dans son match et accule Lyon dans ses 30 mètres avant que Javier Pastore ne décoince le Parc des Princes. Dribbles, une-deux avec Di Maria et centre en retrait parfait pour Adrien Rabiot qui fusille Lopes (1-1, 34e). Ça va d’un but à l’autre et les défenses sont en souffrance. Di Maria fait briller Lopes (37e) avant que Memphis ne s’écroule dans la surface après un caviar de Lacazette, sans que M.Turpin ne moufte du sifflet (39e). Pastore décide alors de reprendre la baguette de chef d’orchestre, prend un relais avec Maxwell côté gauche avant de servir Julian Draxler au point de penalty qui conclut de l’intérieur du droit (2-1, 41e).
Paris assomme les Lyonnais qui n’y sont plus. Pas une frappe cadrée en seconde mi-temps et une pression de tous les instants des joueurs d’Unai Emery. Mais ni la tentative de piqué de Cavani sur un délice de louche de Pastore (53e), ni les frappes trop croisées de Di Maria (75e) et de Matuidi (83e) ne viendront mettre le PSG à l’abri d’un retour des Gones. Ces derniers, orphelins de Lacazette sorti sur blessure dès la 53e, ont manqué d'essence en deuxième mi-temps pour espérer revenir au score, le match face à la Roma jeudi ayant probablement pesé dans les jambes.
Conséquences ? Lyon dit définitivement adieu au podium en pointant à 14 points de Nice ce soir et sent Marseille et Bordeaux lui croquer les mollets juste derrière. Paris lui n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public et, à défaut d'impressionner, reste plus que jamais candidat à sa propre succession.
Le joueur : Javier Pastore a régalé
Si le PSG reste à trois points de Monaco, les Parisiens peuvent grandement remercier Javier Pastore. El Flaco a fait parler la magie en distribuant deux caviars, d'abord pour Adrien Rabiot puis pour Julian Draxler avant de régaler de quelques inspirations géniales à l'image de cette louche soyeuse non convertie par Edinson Cavani. Si les soucis physiques le laisse tranquille, Javier Pastore pourrait être l'un des grands bonhommes de la fin de saison parisienne.
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Le chiffre : 11
Comme le nombre de défaites de Lyon cette saison en Ligue 1. Soit plus que Rennes (8) ou Marseille (10) et autant que Toulouse, pourtant seulement 12e du championnat.
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