Paris garde la cadence
Malgré les températures frisquettes, le PSG version Carlo Ancelotti ne s'enrhume toujours pas. Quand bien même Evian pensait avoir jeté un froid dans le Parc des Princes en ouvrant la marque juste avant la pause sur un but de Cambon (0-1, 45+1), c'était sans compter sur la capacité des Parisiens à réchauffer l'atmosphère. Car ce sont bien les locaux qui avaient mis le feu à la rencontre jusque-là, sur des appels incessants de Nenê (15e, 34e) ou des frappes de Gameiro qui frôlaient les montants (18e, 23e). Menez trouvait lui le poteau (35e).
Pour cette première sortie post-fin de mercato, Ancelotti avait titularisé deux de ses recrues: Thiago Motta et Maxwell. Si l'apport du premier, aussi bien technique que défensif, a été immédiat, le second s'est montré plus discret dans son match. Mais le salut parisien est bel et bien encore venu des hommes déjà en place. Et lors des 45 dernières minutes de match, le PSG a dominé son adversaire et justifié pleinement son rang, grâce notamment à un dernier quart d'heure de domination sans partage. Même si sur l'égalisation, Nenê a failli pêcher par suffisance ou gourmandise en voulant frapper le plus près possible du but. Mais l'essentiel était là et au fond des filets, malgré le retour du portier d'Evian (1-1, 48e). Sans doute pas de quoi rassurer son Italien d'entraîneur loin de se décrisper emmitouflé dans son manteau à capuche, mais un but libérateur pour ses joueurs qui ont ensuite déroulé. Le même attaquant brésilien se chargeait de doubler la marque sur penalty (2-1, 79e) avant de vendanger une occasion en or dans les arrêts de jeu. Après deux mois de disette, Gameiro a retrouvé le chemin du but, pas vraiment avec la manière, mais toujours bon pour le moral (3-1, 89e).
Montpellier s'en sort bien
Le PSG enchaîne un quatrième succès consécutif en championnat. Ancelotti, lui, conserve son invincibilité et débute son règne dans la capitale avec déjà cinq succès en autant de matches toutes compétitions confondues. Paris conserve son fauteuil de leader et reste dans la ligne de mire de Montpellier, court vainqueur de Brest (1-0), s'en est remis à la chance pour s'en sortir. Incapable de trouver la faille dans la défense bretonne, la meilleure attaque de L1 a dû recourir à une stratégie détournée: une frappe de Cabella déviée par Dernis... du dos ! Un but chanceux mais précieux pour les Héraultais qui restent à trois points de la machine à gagner parisienne. Lille, qui se rend à Sochaux dimanche, est relégué à 10 points de Paris.
Dans les autres rencontres, après quatre succès de rang et une remontée fantastique au classement, Ajaccio a vu sa belle série s'interrompre sur ses terres, tenu en échec par Nice en toute fin de match (1-1). Les Corses sont 15e et pourraient bien redescendre en zone rouge dès dimanche. Bordeaux s'est offert le derby de la Garonne en dominant Toulouse 2-0. Les Girondins ont rapidement fait la différence grâce à un but de Jussiê dès la première minute et un coup franc direct de sa dernière recrue Ludovic Obraniak juste avant la pause (40e). Le Téfécé a terminé à 10 après l'expulsion de Sissoko (42e). Bordeaux fait son apparition dans le Top 10 (9e).
Trois matches avaient été avancés en milieu d'après-midi en raison des conditions climatiques. Valenciennes a signé son premier succès de la saison à l'extérieur en s'imposant 2-1 à Dijon. Rennes, tenu en échec à Nancy (0-0), perd du terrain dans la course aux places européennes. La rencontre Saint-Etienne Lorient a été arrêtée après 10 minutes de jeu et est reportée à une date ultérieure.
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