Paris s'accroche aux basques de Monaco
Angers n’était donc qu’une étape dans la course au titre. Une semaine après Monaco, Paris a lui aussi obtenu un précieux succès au stade Raymond-Kopa qui attend toujours la première victoire du SCO en Ligue 1. Avec leur densité physique et leur audace, les Angevins ont encore une fois bousculé les grands de ce championnat mais ils se sont heurtés à l’implacable loi du plus fort qui laisse peu de place à l’incertitude dans les rencontres déséquilibrées de l’élite. La loi d’une ASM imperturbable leader puis celle d’un PSG en mode chasseur.
Di Maria sur un nuage
Fort d’une série de six victoires consécutives hors de ses bases en L1, Paris s’est appuyé sur une performance d’ensemble assez solide en première période. Le pressing de Verratti et la vista de Pastore ont causé bien du souci aux Angevins. Et quand Cavani ne marque pas, Di Maria prend ses responsabilités. Dans les dribbles, dans les frappes instantanées et sur les coups de pied arrêtés. Paris avait besoin d’un éclair. Il y en a eu deux. Le premier est venu d’un coup-franc de l’Argentin parfaitement travaillé (0-1, 28e). Le second au bout d'un contre initié par Lucas et conclu par Di Maria (0-2, 84e) sur la seule action vraiment construite du PSG en deuxième mi-temps.
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Angers donne tout
Un peu sonné après l'ouverture du score, le SCO a courbé l’échine quelques minutes. Pour ne rien regretter, il a pris le PSG à la gorge dans une forme d'engagement total. Quitte à ne gagner que les honneurs. Le harcèlement incessant de Pépé, Toko Ekambi et Santamaria n’a pas porté ses fruits. Il s’en est fallu d’un très bon Kevin Trapp (9e, 38e) pour ne pas dire excellent comme sur la tête du géant N’Doye (72e). Mission accompli pour Paris qui met la pression sur Monaco. L'ASM reçoit Dijon samedi pour reprendre ses trois points d'avance au classement.
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