Paris s'en sort bien à Toulouse
On peut chercher tous les points positifs et toutes les statistiques que l'on veut, le mal qui affecte Paris est profond. Que l'échéance barcelonaise de mardi en Ligue des champions soit dans certaines têtes ne doit pas provoquer un tel non match. Laurent Blanc avait largement fait tourner son effectif. Il a dû être déçu de voir ses remplaçants manquer à ce point d'investissement et d'engagement. Dès le coup d'envoi, Toulouse s'est balladé. Une première tête de Ben Yedder aurait dû alerter les Parisiens (3e). Cela n'a pas été le cas. Au contraire, en dilettante, Aurier a donné un mauvais ballon en retrait pour son gardien. Ben Yedder a surgi dans le dos de David Luiz et dribblé Sirigu. L'attaquant toulousain marquait dans un angle fermé, malgré le retour du défenseur central brésilien (1-0, 8e), son 9e but sur ses 11 derniers matches de L1.
Bahebeck sauve le PSG
Le Téfécé n'ayant rien à craindre de ce PSG-là continuait à ruer dans les brancards. Sur une nouvelle frappe de Ninkov détourné par Sirigu, Pesic manquait le KO alors que le but était ouvert (20e). Le portier parisien était la seule lumière de son équipe. Paris allait pourtant s'en sortir miraculeusement. Toulouse n'était pas en place sur un coup franc au milieu de terrain. Verratti lançait Bahebeck dans le profondeur. Il résistait à la charge de deux défenseurs avant de tromper Boucher d'une frappe croisée (1-1, 33e). C'était très bien payé pour le premier tir cadré parisien. Malgré une belle frappe de Regattin sortie par Sirigu (40e), le Téfécé ne savait plus comment jouer ce match. Il n'emballait pas le match alors que c'était en bousculant son adversaire que les occasions étaient arrivées. Moins fringants après la pause, les Violets se contentaient du nul. Il y avait pourtant mieux à faire. Du coup, Paris finissait mieux la rencontre mais sans réellement mettre Boucher en danger.
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Se faire violence
La prestation en demi-teinte du PSG risque de laisser des traces. Autant sur le plan comptable que dans les têtes. Si les joueurs ne se font pas un peu plus violence en championnat, le club va vers d'autres déconvenues. Le spectre d'une saison à courir après un adversaire en pleine réussite pourrait ressurgir. En 2011-2012, Paris n'avait jamais réussi à reprendre un Montpellier euphorique. Si Marseille continue son festival dimanche face à Saint-Etienne, l'écart va encore grandir entre les deux clubs et s'élèvera à cinq points. Si Paris se relance par une victoire contre Barcelone, l'orage passera. Si c'est une défaite...
Réaction
Blaise Matuidi (milieu de terrain du Paris SG, au micro de Canal+): "On a mal débuté, je ne sais pas si c'est l'horaire (inhabituel) ou la chaleur... Ils (les Toulousains) marquent sur une action anodine, ensuite on essaie de pousser pour égaliser. On fait une meilleure seconde période que la première. Maintenant, on a un gros match qui nous attend mardi (Barcelone en C1). Il n'y avait pas de problème (de compréhension avec le nouveau 4-4-2), là c'est un nouveau système, quand il n'y a pas le résultat, on (les médias) essaie de trouver des problèmes, mais non il n'y en a pas, malheureusement, on n'obtient pas le résultat escompté. C'est aussi dû à l'adversaire, il faut le savoir le féliciter. Il faut hausser notre niveau de jeu".
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