Paul Baysse: "Je ne suis pas le sauveur" de Bordeaux
- Vous êtes de retour à la maison...
Paul Baysse: "En quelque sorte, et je la connais bien. J'ai fait mes classes dans le bâtiment d'à côté, dans celui-ci aussi, il y a beaucoup de visages que je revois, beaucoup de bons souvenirs, de choses positives qui reviennent et beaucoup de fierté de pouvoir enfin porter le maillot officiellement en L1. C'est un peu l'histoire de ma vie, un rêve qui se réalise. Dans ma tête, cela fait dix ans et demi que j'attends ça, c'est en moi. C'est ma ville, mon club, j'ai connu quasiment toutes les catégories, j'ai vraiment envie de donner le maximum tous les jours pour le club. Ce que je n'ai pas pu faire pendant ces années, j'ai envie de le faire maintenant".
- Vous revenez dans un contexte difficile ?
P.B.: "Il y a eu un bon début de saison, très positif, les dernières semaines un peu plus compliquées. Quand on voit l'effectif qu'il y a, tout ce qui est mis en oeuvre pour réussir, je suis persuadé que ça se joue vraiment à pas grand chose. Cela va vite repartir, il faut changer cette dynamique, ça tient à rien. Je ne pense pas que l'arrivée d'un joueur puisse changer tout mais c'est l'histoire d'un collectif, d'un ensemble. Il faut que l'on soit tous dans la même dynamique, qu'on arrive avec la banane et l'envie de donner le meilleur tous les matins".
"Il faut tous tirer dans le même sens"
- Tout le monde vous attend comme un leader ?
P.B.: "On ne devient pas leader en claquant des doigts, je ne suis pas le sauveur, je viens ici avec ma personnalité, ma mentalité, mon état d'esprit, ma détermination. J'amène ma fraicheur mentale, mon envie de tout donner, de m'arracher sur le terrain. C'est mon éducation, j'ai été éduqué comme ça et je ne vais pas changer aujourd'hui"
- Quelle est la recette pour se maintenir ?
P.B.: "Positiver. Dans chaque situation, il faut trouver le positif. Il n'y a pas de recette miracle, il faut voir le bon côté, savourer. On a la chance de faire un métier comme le nôtre dans un club, les Girondins, où tout est réuni pour les joueurs. Le maître mot, c'est le travail et ça ne se résume pas au rectangle vert. C'est une heure avant, une heure après, l'après-midi à la maison, le soir, c'est une hygiène de vie. Il ne faut pas être alarmiste, commencer à trembler, se mettre de pression négative. La pression existe, il faut la transformer en positif et rester positif avec le soutien de tous. (Lorsque j'étais) à Brest, c'était toute la ville en soutien de tout un club et c'est comme ça que l'on s'en sort. Il faut tous tirer dans le même sens".
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