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PSG-Laurent Blanc: "L'équipe est crispée"

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc n'a pas masqué sa "déception" après le nul concédé face à Lyon lors de la 6e journée de L1, et reconnu que les difficultés actuelles rencontrées dans le jeu, qu'il ne parvient pas à expliquer, "crispaient" son équipe.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Laurent Blanc légèrement dubitatif (FRANCK FIFE / AFP)

Quel sentiment prédomine après ce nouveau match nul où vous ne tenez pas  le score ?
Laurent Blanc:
"Il y en a beaucoup qui se mélangent. Il y a surtout de la déception  dans la mesure où la première période -même si on n'a pas été dominateur comme  nous l'avions été contre Saint-Etienne-, est somme toute assez bonne, notamment  dans la récupération du ballon. Mais c'est vrai que la seconde période est très  décevante."
   
Où se situent vos regrets ?
LB:
"C'est le scénario du match qui est très regrettable ce soir. On se veut  se créer des occasions de marquer à nouveau et on prend surtout des contres de  60, 70 mètres. On a fait des choses incroyables. Sur un corner où on tente un  dribble au lieu de tenter une frappe et après on prend un contre... Il faut  être pragmatique, ce but on aurait pu l'éviter. Les erreurs qu'on a faites en  2e période... Il faut réfléchir un petit peu. On a voulu marquer un but et on  s'est exposé à des contres de 60 m... Il y a des périodes où il faut savoir  proposer moins de jeu et se contenter du 1-0."

"Vous aurez la crise d'octobre au lieu de celle de novembre"​   

Comment expliquez vous cette inconstance ?
LB:
"Si j'arrivais à l'expliquer, je le dirais d'abord à mon équipe. L'an  passé on se créait une multitude d'occasions de but, aujourd'hui on en a très  peu. Le fait est que Paris a été en difficulté en seconde période. Je prépare  mon équipe pour gagner, mais force est de constater qu'on y arrive pas. Malgré  l'ouverture du score on ne gagne pas. Les deux prochains déplacements (à Caen  mercredi et Toulouse samedi) vont être difficiles. Il faudra s'accrocher.  L'année dernière tout nous souriait, là rien ne nous sourit. Il faut être  conscient qu'on n'est pas suffisamment bon pour maitriser les matches comme  l'an passé, et se réfugier dans le travail. La prise de conscience doit être  individuelle et collective."
   
Vous réfutiez avant ce match ressentir un malaise dans votre groupe,  est-ce toujours le cas ?
LB:
"Le malaise, c'est votre impression. Quand un club ne réussit pas de bons résultats, il y a toujours un sentiment de malaise. Les joueurs sont très  déçus, le staff est très déçu. On n'est pas au meilleur de notre forme. Ca crispe l'équipe."
   
Est-ce à dire que la crise n'est pas loin ?
LB:
"Vous attendez d'habitude la crise de novembre, là vous aurez la crise  d'octobre (ironique). On connait les règles du jeu. Quand on est dans un club  comme le PSG, il faut avoir des résultats."

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