PSG-Metz : Malouda : "il faudra jouer avec le coeur"
Cette semaine est terrible avec le déplacement à Paris et la réception de Marseille alors qu'il faut prendre des points...
Florent Malouda : "Plus on se rapproche de la fin du championnat, plus on a cette obligation de résultat. C'est ce qui fait que, samedi, on était déçu du nul à Bordeaux, qui en soi pourrait être un très bon résultat. Mais on a cette obligation. Il faut vite chasser la frustration, la déception. Il est important de prendre des points car un bon résultat nous permet de continuer à espérer. On ne va pas se sauver avec un bon résultat mais on peut continuer à espérer. On le doit à nos supporteurs et aux gens qui croient en nous."
Paris est-il un sommet infranchissable ?
F.M. : "C'est une montagne mais même l'Himalaya a été franchi ! Il y a quelque chose à faire. Je pense que le plus gros du travail est psychologique. Nous devons nous mettre vraiment dans la peau d'une équipe qui n'a rien à perdre, en respectant Paris mais pas trop. Paris joue le titre et il faut avoir cette humilité. Il faut être bien organisé, bien préparer le match, collectivement, tactiquement, et après, tenter. Essayer de ne pas subir comme en deuxième période à Bordeaux parce que là, cela va être un, voire deux crans au-dessus. Mais il faut y aller pour oser et ramener quelque chose, on a besoin de points."
Croyez-vous encore le maintien possible ?
F.M. : "Oui, j'y crois. Quand on va jouer à Bordeaux avec de telles ambitions sur la première période, je n'ai vraiment aucun doute et je pense qu'on peut poser des problèmes à n'importe quelle équipe. Même Paris, même Marseille. Ça, c'est le minimum. Pour se maintenir, je pense qu'on a les capacités mais il faudra jouer avec le coeur, beaucoup de coeur et, par rapport à la deuxième période à Bordeaux, avec un peu plus de jugeote dans les choix pour gérer les temps forts et les temps faibles."
Resterez-vous à Metz en cas de maintien ?
F.M. : "Il n'y a pas de suspense, mon contrat est clair: j'ai une option en cas de maintien. En cas de maintien, je suis au FC Metz l'an prochain, c'est le deal qu'on avait passé avec le président. En cas de relégation, je retrouve ma liberté et j'étudierai toutes les propositions. En cas de descente, il n'y aurait aucune logique d'avoir un joueur de 35 ans qui alourdirait la masse salariale."
Pouvez-vous déjà dresser un bilan de votre saison à Metz ?
F.M. : "J'attends la fin de saison parce que l'objectif, c'est le maintien. Si je devais m'exprimer aujourd'hui, je dirais qu'honnêtement je suis satisfait de l'expérience par rapport à l'aventure humaine: les gens sont magnifiques avec moi, c'est un bonheur de porter ce maillot historique. Quand je vois la ferveur, dans notre situation, c'est vraiment beau. Après, les résultats, il n'y avait aucune garantie quand je suis arrivé et encore une fois, j'y crois toujours..."
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