PSG-Nice : Mbappé esseulé, la défense malmenée… Le visage peu rassurant des Parisiens à quatre jours de la Ligue des champions
Ce n'était pas le retour de trêve internationale espéré pour le club de la capitale. Le Paris Saint-Germain a chuté pour la première fois de la saison face à l'OGC Nice (2-3), vendredi 15 septembre, au Parc des Princes. S'il n'y a pas de bon moment pour subir un revers, celui-ci arrive à un timing particulièment inopportun : à quatre jours de retrouver la Ligue des champions avec la réception de Dortmund, mardi, et d'un Classique contre Marseille, dimanche prochain.
Un fait rare puisque les Parisiens - qui avaient attendu le mois de janvier pour perdre leur premier match l'an passé - ne s'étaient inclinés avant une rencontre de poules de C1 qu'à deux reprises lors des cinq dernières saisons (pour 24 victoires et quatre nuls). Après deux performances abouties contre Lens (3-1) et à Lyon (4-1), les hommes de Luis Enrique ont été dérangés par des Aiglons, qui ont appliqué le plan parfait, mais ils ont surtout affiché un visage peu rassurant.
Sous le pressing azuréen
Dans une rencontre animée où les joueurs de Francesco Farioli ont multiplié les courses, la défense a souffert. Le pressing de Terem Moffi sur Gianluigi Donnarumma, peu à l'aise au pied, a failli permettre à Nice d'ouvrir le score tôt dans la partie (5e). C'est d'ailleurs sur une perte de balle de Kylian Mbappé, harassé par un Jean-Clair Todibo en dépassement de fonction à vingt mètres du but adverse, que les Parisiens ont cédé les premiers (21e).
Preuve de l'impact mis à la récupération, le club azuréen a réalisé le double d'interceptions par rapport aux champions de France (12 contre 6). "Ils ont bien profité des opportunités. Prendre trois buts chez nous, ce n'est pas possible", a regretté Lucas Hernandez en zone mixte. " Après une trêve internationale, c'est toujours difficile de gagner mais je ne veux pas trouver d'excuses. Nice a été costaud, ils ont été meilleurs et on doit progresser", a reconnu de son côté l'entraîneur du PSG, Luis Enrique, au micro de Prime Video après la rencontre, avançant tout de même qu'il avait apprécié la prestation de sa formation.
Mbappé esseulé devant
En l'absence de Marco Asensio, blessé avec l'Espagne, le Paris Saint-Germain n'a toutefois pu s'en remettre qu'à Kylian Mbappé en attaque, déjà auteur de ses sixième et septième réalisations de la saison (29e, 87e). Un bilan statistique d'autant plus frappant que ses deux compères titulaires du front offensif, Ousmane Dembélé et Gonçalo Ramos, n'ont toujours pas trouvé la faille. Malgré un surnombre, le Français a même oublié son coéquipier portugais sur un contre pour envoyer sa tentative du droit en tribunes (27e). Par ses dribbles, il ne parvient pas encore à apporter du danger près du but.
L'ancien du Benfica n'a guère fait mieux. Rarement trouvé dans le jeu, il s'est contenté d'une tête non cadrée (37e) avant de céder sa place à Randal Kolo Muani (62e), tout de même passeur sur le but du 2-3. "Il ne faut pas oublier que nous sommes une nouvelle équipe avec beaucoup de changements. Il faut laisser un peu de temps pour travailler et bien jouer tous ensemble", a réagi la dernière des 11 recrues de l'été au micro de Prime Video.
Reste qu'avec une poule de Ligue des champions qui s'annonce plutôt serrée sur le papier (Dortmund, AC Milan, Newcastle), le Paris Saint-Germain devra vite trouver les automatismes.
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