PSG – OM, un vrai classique haut
Métro, Ronaldo, Clasico
Quoi de mieux que le match le plus attendu de l'année pour faire de la pub ? Le Paris des lumières est en marche. Enfin, c'est l'image que le nouveau PSG veut donner au monde entier à travers ce clasico qui sera suivi dans de nombreux pays. Dimanche, on attend des températures polaires -dommage pour le jeu et les spectateurs- et des stars. Même s'il n'a jamais porté les couleurs de Paris, le Brésilien Ronaldo aura l'honneur de donner le coup d'envoi. Un bel hommage pour le double ballon d'or, champion du monde en 2002, qui accentue la dimension internationale au club, quitte à se couper de son socle hexagonal. La plus grande bataille du PSG, elle sera sur le terrain. La réception de Marseille en est une après l'échec sochalien. Un revers que Pastore balaye du revers de la main. Face à l'OM, il n'y aura pas de relâchement. "Nous sommes des professionnels, actuellement dans une belle dynamique et en tête du championnat. Certes, il y a eu cette défaite à Sochaux mais nous avions enchainé 13 matches sans le moindre revers auparavant, rappelle l'Argentin. On espère donc repartir vite de l’avant."
"Pas impossible à battre"
Les Marseillais victimes de la revanche parisienne ? L'OM n'est pas favori mais ne compte pas ouvrir les vannes au Parc des Princes. «Outsider on l’est mais il ne faut pas chercher à se protéger avec ça mais y aller à visage découvert et tout donner, lance Elie Baup. Si on se fie aux spécialistes, on n’est pas favori mais on va tout donner. On l’a déjà vécu à notre détriment, beaucoup de matches face à des équipes sur lesquelles on pensait avoir dessus se sont soldés par des revers conséquents. Paris est favori mais on va lutter.» André Ayew loue lui aussi la grosse machine parisienne mais rien d'insurmontable comme l'ont prouvé Saint-Etienne et Rennes, vainqueurs dans la capitale à l'automne. "Dans le championnat de France, il n’y a pas d’équipes comme Paris, lâche le Ghanéen. Ils ont de très bons joueurs, expérimentés, qui ont l’habitude de gagner des trophées, avec des qualités individuelles. C’est devenu une équipe plus collective qu’avant. Petit à petit, ça commence à prendre. Elle peut faire beaucoup de mal en France et en Europe mais ça reste une équipe battable. Elle n’est pas impossible à battre puisque d’autres l’ont fait. Avec un gros match et un peu de réussite, tout est possible."
Une "Beck'cam" sur le banc
Au-delà du résultat brut de ce clasico, la grande question du jour est simple : verra-t-on David Beckham sur la pelouse ? Les minutes qui séparent ses débuts à Paris s'amenuisent. Annoncé en grande pompe il y a trois semaines, le milieu anglais peaufine sa préparation. Selon Carlo Ancelotti, son état de forme doit lui permettre de jouer quelques minutes et devenir le 400e joueur de l'histoire du club. Il ne faut donc pas s'attendre à le voir débuter ce sommet. "Il pourra jouer après une semaine de travail, sans problème. Pas forcément pour commencer. Pour jouer", avait déclaré Ancelotti samedi, veille du match perdu à Bonal. Titulaire, ce ne serait d'ailleurs pas un cadeau à l'heure où les critiques sur son âge (37 ans) se sont multipliées. Ses vrais débuts lèveront -ou pas- ces doutes. Les médias n'en perdront pas une miette et épient ses moindres gestes. Dimanche soir, le diffuseur a prévu d'affecter une caméra sur Beckham. Camera fixe sur le banc ou caméra terrain ?
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