PSG, opération rebond
Depuis trois saisons et demie, le Paris Saint-Germain n'a concédé, en tout et pour tout, que dix-huit défaites, toutes compétitions confondues (11 en Ligue 1, 6 en Champions League, plus 1 en Coupe de France). On peut y ajouter deux éliminations aux tirs au but dans les deux coupes nationales, sans oublier un arrêt-buffet en Champions League après deux nuls concédés (contre le Barça en 2014). C'est peu, en un peu plus de 180 matches au cours de cette période.
Contre le TFC ce samedi après-midi, dans son écrin de la Porte d'Auteuil, comment ce PSG va-t-il réagir, à la suite de sa déconvenue de mardi, au Real Madrid (0-1). Ce qui constitue son premier accroc de la saison, puisque l'équipe dirigée par Laurent Blanc reste invaincue jusqu'à présent en championnat ? Voici un rappel des lendemains de défaites dans le camp parisien, depuis 2012, avec un bilan en deux parties opposées : les rebonds gagnants (grandement majoritaires) et les couacs à répétition. Ils ne sont pas légion. Autant dire que les Toulousains ne doivent pas miser, a priori, sur une déprime dans le camp du PSG pour tenter de relever la tête.
Les rebonds gagnants
- Le 3 octobre 2012 : Paris se fait surprendre à Porto en Ligue des champions (0-1), mais ne craque pas ensuite à Marseille (2-2)
- le 3 novembre 2012 : le PSG perd au Parc contre Saint-Etienne (1-2) en championnat. Trois jours plus tard, Paris s'impose contre le Dinamo Zagreb sur sa pelouse (4-0)
- le 17 novembre 2012 : revers identique à domicile face à Rennes (1-2) et, quatre jours après, voyage mieux négocié en Ukraine, contre le Dynamo Kiev (2-0)
- le 17 février 2013 : claque surprise à Sochaux, pourtant en mauvaise posture en Ligue 1 (2-3). Une semaine plus tard, Paris se venge contre l'OM (2-0)
- le 2 mars 2013 : nouveau revers inattendu à Reims (0-1). Quatre jours plus tard, qualification assurée en C1 contre le FC Valence (1-1)
- le 17 avril 2013 : élimination en quarts de finale de la Coupe de France à Annecy, contre Evian-TG (1-1 après prolongation, 1-4 aux tirs au but). Tout va mieux contre Nice le 21, cette fois en championnat (3-0)
- le 4 décembre 2013 : Annecy, terre d'écueils, puisque Paris cède de nouveau contre l'ETGFC (0-2). Sans trop de conséquence: sursaut d'orgueil le 7 contre Sochaux au Parc (5-0)
- le 10 décembre 2013 : le PSG cède à Benfica (1-2) en Champions League, mais se reprend le 14 à Rennes (3-1)
- le 7 mai 2014 : Rennes encore "chat noir", avec un nouveau succès au Parc des Princes (2-1). Trois jours passent et Paris se réveille à Lille (3-1)
- le 10 janvier 2015 : sévère défaite à Bastia (2-4), mais le PSG se reprend dans les heures qui suivent, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, en se qualifiant à Saint-Etienne (1-0) grâce à "Ibra"
- le 15 mars 2015 : contre-performance ramenée de Bordeaux (2-3) mais, cinq jours plus tard, une relance au Parc contre Lorient (3-1)
- le 15 avril 2015 : échec à domicile contre le FC Barcelone (1-3), avant une mise au point dans la foulée à Nice (3-1), grâce notamment à un doublé de Pastore
- le 21 avril 2015 : Le Barça est décidément trop fort, surtout au Camp Nou (0-2), mais le PSG passe ses nerfs le week-end suivant à Lille, contre un LOSC dépassé (6-1)
Les couacs à répétition
- Le 27 novembre 2012 : élimination à Geoffroy-Guichard, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, contre Saint-Etienne (0-0 après prolongation, 3-5 aux tirs au but) puis, quatre jours plus tard en Ligue 1, un revers à Nice (1-2). Le 4 décembre, en Champions League, Paris sort de nouveau les crocs au Parc pour venir à bout du FC Porto (2-1)
- Le 22 janvier 2014 : en seizièmes de finale de la Coupe de France, élimination surprise au Parc des Princes contre Montpellier (1-2). La réaction, quatre jours plus tard, à Guingamp est poussive (1-1)
- Le 8 avril 2014 : coup d'arrêt à Chelsea, en quarts de finale de C1 (0-2), suivi le 13 par une défaite en Ligue 1 contre Lyon (0-1). Mais, six jours plus tard, contre ce même OL, le PSG remporte au Stade de France la finale de la Coupe de la Ligue (2-1)
- le 10 décembre 2014 : même sans conséquence, la défaite parisienne au Camp Nou contre le FC Barcelone (1-3) coupe l'élan de la bande à Laurent Blanc. Quatre jours plus tard, Paris cède à Guingamp (0-1) puis, le 20, se contente d'un piètre nul contre Montpellier (0-0)
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