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PSG, une soirée à oublier

Problèmes défensifs, coup de fatigue, avenir en L1, la rencontre entre Sochaux et Paris (3-2) a été riche d'enseignements. Voici ceux qu'il faut retenir.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

Paris sans défense
On a beaucoup dit et écrit sur l'invincibilité parisienne en L1. Ces 949 minutes sans encaisser de but qui tenaient à la fois d'un bon bloc défensif, d'un Sirigu inspiré et aussi à la chance. Une semaine après le but sans conséquence du Bastiais Khazri, l'addition a été beaucoup plus salée à Sochaux. Hormis Maxwell, la défense à quatre parisienne a été prise de vitesse par des Sochaliens vifs et agressifs. Le plus en dedans, Van der Wiel a d'ailleurs été remplacé par Jallet à l'heure de jeu. La défaite n’inquiète pas Carlo Ancelotti. "Nous n’avons pas fait les choses comme d’habitude, a indiqué le coach italien. Notre adversaire a été plus agressif. On savait que la défaite pouvait arriver, et elle est arrivée. Nous avons manqué d’équilibre sur le terrain, et aussi d’agressivité, surtout en première période." Si c'était une question de motivation, la perspective d'un clasico dimanche prochain devrait remettre les joueurs à leur juste niveau.

Lendemain de C1 difficile
Quatre victoires et deux nuls, c'était le bilan parisien après un match de poules de Ligue des champions cette saison. Le huitième aller à Valence (1-2) a changé la donne. Paris est revenu sur terre en s'inclinant 3-2 à Sochaux. "Il y a forcément eu un  peu de décompression après le match de Valence, a justifié Ancelotti après la défaite du PSG. C'est toujours difficile de  préparer un match de championnat après la Ligue des champions. Cette  compétition pompe beaucoup d'énergie." Pourtant, avec un tel effectif, Paris doit pouvoir jongler entre les compétitions et maintenir son groupe "actif". Fatigue ? L'excuse ne tient pas plus. De mardi à dimanche, les joueurs ont eu le temps de recharger les batteries. S'il faut trouver une raison à ce couac, c'est dans le gros cœur de Sochaux qui en voulait simplement plus que le PSG. Et quand ça veut sourire, l'exploit devient possible.

Championnat relancé ?
Depuis le début de la saison 2012-2013, la marge de manœuvre du PSG n'est pas aussi large qu'on le dit. Marseille et Lyon sont sur un fil mais ils tiennent quasiment le rythme des Parisiens. Avec plus de difficultés mais les résultats sont là. Le championnat n'a jamais été joué d'avance. Il ne l'était pas plus la semaine dernière quand le PSG possédait six points d'avance sur l'OL. "Pour moi le championnat n'est pas relancé. On n'a jamais pensé que c'était terminé parce que nous avions six points d'avance", a expliqué Ancelotti dimanche soir. Le technicien italien a raison de maintenir la pression sur son effectif. Comme on l'a vu à Bonal, le moindre coup de moins bien peut être fatal à son équipe quand elle déjoue. "Parfois on joue bien, parfois moins bien. Il aurait fallu jouer avec le même état d’esprit que face à Valence, avance Sirigu. Il faudra retenir la leçon. Nous devons maintenant regarder vers l’avant. » Dans l'optique du titre, la réception de l'OM pourrait réduire les candidats à deux prétendants si Paris s'impose.

Sochaux taille L1
L'info principale de dimanche soir, ce n'est pas la défaite du PSG mais la remontée de Sochaux au 14e rang. Les Lionceaux étaient relégables, ils ne le sont plus. Un encouragement pour Eric Hély. Une voie à suivre pour rester parmi l'élite. "Ce soir, mon équipe ne m'a pas bluffé. Elle m'a fait plaisir, a indiqué Hély. Il s'agit de notre meilleur  match de la saison avec une réelle plénitude sur le plan physique et technique. Cette victoire démontre nos progrès depuis la reprise et prouve que nous sommes  sur la bonne voie. Maintenant, il ne doit pas y avoir de relâchement. Cela  reste la victoire d'un soir. Il faudra encore au minimum 14 points pour se maintenir." Il faudra notamment avoir la même motivation et se sublimer contre les autres équipes de L1. Réponse à Rennes samedi prochain (17h00).

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