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Puel perd son procès contre l'OL

Le conseil de prud'hommes de Lyon a débouté l'ex-entraîneur de l'OL, Claude Puel, de sa demande de près de 7 millions d'euros à son ancien club pour "rupture abusive de contrat". Selon l'AFP, les Prud'hommes ont estimé que "la rupture du contrat à durée déterminée de M. Puel reposait bien sur une faute grave". Il s'est appuyé sur de nombreux mails envoyés par Jean-Michel Aulas à son entraîneur, qui sont resté sans réponse, une attitude considérée comme une "insubordination caractérisée".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Depuis son licenciement en juin 2011, Claude Puel attendait. Engagé dans une longue procédure pour faire condamner l'Olympique Lyonnais, son employeur d'alors, pour licenciement abusif, le technicien a été débouté par le conseil des Prud'hommes. Celui-ci a estimé que "la rupture du contrat à durée déterminée de M. Puel  reposait bien sur une faute grave". Il réclamait notamment quelque 3,5 millions d'euros au titre des salaires  restant dûs, ainsi que 1,65 million d'euros pour le préjudice moral et  personnel et 1,58 million d'euros pour le non-paiement de la prime d'ancienneté.

Selon l'avocat du club, Me Joseph Aguera, "malgré le soutien que lui a apporté le président de l'OL (alors que les  relations de Claude Puel s'étaient envenimées avec les joueurs), il n'a pas  obéi aux ordres. Or la désobéissance de la part d'un haut cadre est une faute  grave". Dans sa lettre de rupture, le club dénonçait notamment "l'attitude  hermétique et provocatrice" de Claude Puel, son "exercice autocratique et  autoritaire de la fonction" et "son orgueil démesuré". Mais surtout son  "insubordination" pour n'avoir pas répondu en mai 2011 à un mail du président  de l'OL, Jean-Michel Aulas. Dans ce mail, son président "le conseille", pour "sortir de la situation très sensible" face à une "équipe en déliquescence". Mais aucune réponse ne sera apportée par Claude Puel, avait plaidé l'avocat en audience. Dans deux mails du 3 et 18 mai 2011, le président de l'OL demandait  l'intervention d'un autre entraîneur et exigeait un "ultime plan de bataille".  Claude Puel n'a pas répondu, dans une situation de "crise" pour le club, ce que  les prud'hommes ont qualifié "d'insubordination caractérisée".

Me Guy Reiss, l'avocat du technicien, avait dénoncé "l'irrégularité de forme et de fond" du licenciement. Et il estime que l'OL "aurait dû obligatoirement saisir la commission  juridique de la Ligue nationale de football avant d'envoyer la lettre de  convocation à l'entretien préalable de rupture de contrat". Les Prud'hommes n'ont pas suivi ses arguments.

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