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Reims tient tête au PSG en ouverture

Globalement dominateur mais manquant cruellement de réalisme devant les buts adverses, le Paris Saint-Germain s’est contenté d’un match nul à Reims (2-2) pour débuter l'exercice 2014-15 en Ligue 1. Le club de la capitale a réalisé un premier quart d’heure de feu avant de prendre deux buts coup sur coup. Finalement, le doublé de Zlatan Ibrahimovic (7e, 62e), qui a aussi raté un penalty, a permis aux doubles champions de France en titre d'empocher leur premier point de la saison.
Article rédigé par franceinfo
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Les Rémois ont mené au score, ont ensuite souffert, mais ont tenu le PSG en échec (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Ce match nul a sans doute une petite saveur de victoire pour Jean-Luc Vasseur, qui pour ses grands débuts sur le banc du Stade de Reims, peut se targuer d’avoir su tenir en échec le PSG, l’immense favori à sa propre succession. Le technicien, qui n’avait jamais dirigé une équipe en Ligue 1 avant ce vendredi, a pourtant vécu une soirée qui lui a procuré son lot de sueurs froides. Après vingt minutes de jeu, il en avait même reçu assez pour toute une saison.

Dès la 7e minute, pour récompenser le joli travail de Javier Pastore (récupération, fixation, caviar), Zlatan Ibrahimovic glissait le cuir entre les jambes du portier Johny Placide. Dix minutes plus tard, et après une brève réaction des Rémois, débutait alors une séquence complètement folle où le PSG, véritable rouleau compresseur en contre, enchaînait : face à face manqué par Lucas, poteau d’Ibrahimovic devant le but vide, penalty provoqué… et raté par le géant suédois, qui se heurtait à Placide (20’)!

Les Parisiens n'ont pas su tuer le match

Dans la foulée ces cinq minutes renversantes les Rémois sortaient la tête de l’eau et profitaient immédiatement du manque de cohésion dans la défense francilienne pour égaliser sur coup de pied arrêté, par l’intermédiaire de Prince Oniangué (22’). Si le PSG avait dû être puni pour son efficacité, il n’aurait pas pu l’être plus sévèrement. Car à peine plus de dix minutes plus tard, à la conclusion d’un magnifique contre collectif, Antoine Devaux, lancé dans son effort, sortait le pointu pour donner l’avantage aux locaux (34’).

Assommé par le pragmatisme des locaux, les hommes de Laurent Blanc attendaient de passer l’heure de jeu, par l’intermédiaire d’Ibrahimovic, encore, sur une passe de Pastore, encore. Le géant suédois plaçait un centre, qui, avec beaucoup d’effet, franchissait de peu la ligne de Placide, pas exempt de tout reproche sur l’action (63e). Les Parisiens avaient beau prendre le contrôle du ballon, ils ne parvenaient pas à prendre le contrôle du match et n’accéléraient que dans la toute dernière minute du temps additionnel, où Aïssa Mandi repoussait à deux reprises sur sa ligne. Le Stade de Reims pouvait respirer. Et aux Parisiens de se rappeler au train-train de la Ligue 1, où les "petits poucets" se sublimeront toute la saison pour faire tomber le favori. En trois ans de présence dans la capitale, les dirigeants qataris n'ont toujours pas vu leur équipe s'imposer en ouverture du championnat.

Déclaration :
Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims): "J'ai vu une équipe qui a affiché de l'abnégation et de la générosité. Elle y a cru et par rapport au peu de ballons qu'elle a eu à négocier, il y a eu pas mal de justesse. On marque deux buts sur deux tirs cadrés et ça a une saveur de victoire. Le mérite, dans le foot n'existe pas, il y a un résultat à la fin. On a posé des problèmes aux Parisiens, ils ont eu des occasions mais il y a eu des choses intéressantes de notre part. Malheureusement, ils égalisent à une période où ils étaient moins biens. On aurait pu prendre une valise mais c'est le foot, c'est ouvert."

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