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Rennes brise ses chaines en battant Toulouse à la dernière minute

Un but de Gboho dans les ultimes secondes a permis au Stade Rennais, vainqueur de Toulouse (3-2) de mettre fin à une série de dix matchs sans victoire lors de la 11e journée de Ligue 1. L'équipe de Julien Stéphan, dont la situation sur le banc breton était incertaine, tient peut-être son match déclic.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Rennes libéré, délivré. Ce ne fut pas sans mal mais les Rouge et Noir, qui n'avaient plus gagné depuis le 25 août dernier, ont enfin vaincu le signe indien. Max-Alain Gradel a pourtant bien failli gâcher la fête mais le jeune Yann Gboho a endossé le costume du prince qui délivre Rennes. Ce succès va peut-être enfin relancer la saison des Rennais qui, après un départ canon (trois victoires de rang dont une sur le PSG), avaient les roues dans l'ornière. Et Julien Stéphan, malgré une côte de popularité toujours importante auprès des supporters, n'allait pas pouvoir tenir bien longtemps à ce rythme. 

En quelques minutes, Rennes chassait les nuages qui pesaient depuis trop longtemps sur le Roazhon Park. M'baye Niang, d'une volée aussi puissante que précise, ouvrait les soupapes de décompression en ouvrant le score (1-0, 4e). Puis, dans la foulée ou presque, Hunou reprenait à bout portant un centre de Gnagnon pour doubler la mise (2-0, 6e). Les Rouge et Noir, si timorés ou malchanceux ces dernières semaines, étaient transfigurés. Mais l'embellie n'allait pas durer. 

Gboho le héros

Alors qu'ils maîtrisaient plus ou moins cette première période, les Bretons se faisaient surprendre par Dossevi qui réduisait le score juste avant la pause (2-1, 41e). Les nuages, un temps dissipés par ce début de match, revenaient au dessus du stade... Ils s’amoncelaient encore plus quand, à la 53e minute, la frappe de Gradel frôlait le montant...  et l'égalisation. Partie remise pour le Toulousain troubleur de fête.

Un coup-franc déposé à 20 mètres replongeait le peuple rennais dans ses tourments (2-2, 84e). Et Antoine Kombouaré, déjà victorieux pour son premier match, pouvait jubiler de ce match nul. Yann Gboho, à peine entré en jeu, en décidait autrement. D'une frappe sèche du gauche au ras du poteau, il mettait un terme à l’asphyxie bretonne (3-2, 92e). 

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