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Rudi Garcia et l'OM veulent "faire une série"

"Tant qu'on n'est pas capable de faire une série on n'avancera pas suffisamment au classement", prévient l'entraîneur de Marseille, Rudi Garcia, qui joue à Dijon vendredi pour la 17e journée de Ligue 1 après avoir battu Nancy (3-0).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Rudi Garcia  (JEAN MARIE HERVIO / DPPI MEDIA)

Qu'éprouvez-vous au moment de retrouver Dijon où vous avez passé cinq ans (2002-2007) ?
Rudi Garcia: "Je voudrais faire une blague: il n'y a pas d'ancienne inimitié entre Marseille et Dijon, pas comme avec Saint-Étienne.... Je peux dire du bien de Dijon (rires) ? Dijon, c'est la première fois que je suis coach tout seul comme un grand, le président (de l'époque) Bernard Gnecchi m'en a donné l'occasion, nous avons marché main dans la main. J'avais beaucoup appris avec (Robert) Nouzaret (dont il était l'adjoint à Saint-Étienne, ndlr), notamment du côté bâtisseur du personnage. Dijon était aux portes de la CFA, ne s'était sauvé qu'à la dernière journée. Nous avons beaucoup travaillé, aujourd'hui le centre d'entraînement, au Poussot, est le même que celui que nous avions bâti. Aujourd'hui c'est une équipe performante, Lyon et Rennes s'y sont cassé les dents, elle va nous poser des problèmes. Je reverrai beaucoup de visages amis, ça me fera plaisir, mais après. Pendant le match, nous serons adversaires."

Vous faites allusion aux déclarations de Bafétimbi Gomis sur Saint-Étienne. Votre capitaine s'est-il expliqué avec les supporters qui lui en ont voulu ?
R.G: "C'est un malentendu. On n'a pas toujours tous les codes, nous. J'ai appris que la rivalité était forte entre supporters de Marseille et Saint-Étienne. Quand on ne le sait pas... Je comprends que les supporters aient pu être offusqués des propos de +Bafé+, mais il avait juste dit du bien de son club formateur, exprimé la reconnaissance de ceux qui l'ont aidé quand il était plus jeune, pour sa santé, pour la santé de son Papa. Tout est revenu dans l'ordre. La manière dont nous avons géré ne regarde que nous, mais je peux vous dire que ça s'est réglé en bonne intelligence, comme dans une famille. Il y a des choses qui ne se disent pas, qui se lavent à la maison."

Ce match est-il charnière, après le succès contre Nancy ?
R.G: "Tous les matches sont charnières ! Mais c'est vrai que tant qu'on n'est pas capable de faire une série on n'avancera pas suffisamment au classement. En ce sens là il est important, oui. Mais depuis deux matches, l'équipe a le visage que je veux, conquérant. Ce n'était pas une mince affaire de sortir le match qu'on a fait à Saint-Étienne (0-0) après avoir pris 4-0 (à Monaco). C'est comme ça que je les veux, confiants, là-dessus ils ont été grands. La qualité d'un groupe se mesure à sa capacité à rebondir."

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