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Saint-Etienne a (cette fois) ses chances face au PSG

Les récentes rencontres entre l’AS Saint-Etienne (10e) et le Paris Saint-Germain (5e) ont systématiquement penché en faveur du club de la capitale, avec parfois un gros écart. Les deux équipes se retrouvent ce vendredi dans le match avancé de la 4e journée de Ligue 1 et toutes les conditions sont réunies pour que cette fois, les Verts inversent la logique.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Le Paris Saint-Germain a remporté les cinq derniers duels (trois matches de L1 et deux 8e de finale de Coupe de la Ligue) face à l’ASSE, et n’a plus perdu face à l’équipe de Christophe Galtier depuis quatre ans (1-2 au Parc des Princes, les 3 novembre 2012)… Mais Zlatan Ibrahimovic, véritable bourreau des Verts, n’est plus là ! Le géant suédois aimait particulièrement marqué face aux Stéphanois contre qui il avait inscrit 14 buts en 13 rencontres, soit son meilleur ratio face à un club de L1.

Mais Christophe Galtier rappelle « qu’il y a d’autres joueurs de qualité à Paris ». Mais le coach stéphanois précise aussitôt que cette équipe parisienne est prenable. « Avant le PSG était une machine réglée comme une Formule 1 et Ibra laissait très peu d’espoirs. Là j’en ai », a assuré Galtier. Outre le départ du Suédois, il est vrai que ce PSG fait moins peur. Battus logiquement par Monaco (3-1), lors de la dernière journée, les Parisiens sont loin d’avoir confirmé leur statut d’hyper favoris depuis le début de la saison.

Cavani et Emery attendus au tournant

Censé faire oublier Ibrahimovic, Edinson Cavani n’a pas encore convaincu. Auteur d’un but en deux rencontres, l’Uruguayen se sait sous pression. Et si mentalement, le buteur parisien n’est pas en confiance à 100%, physiquement, il n’est pas sûr d’avoir récupéré des récents matches internationaux. La question se pose également pour les autres sud-américains appelés en sélection tels que le Brésilien Marquinhos ou l’Argentin Angel Di Maria.

Pour ne rien arranger, le calendrier du PSG va se densifier avec sept matches en 23 jours et surtout des échéances importantes. Quatre jours après Saint-Etienne, les Parisiens entament leur campagne européenne avec la réception d’Arsenal, pour la phase de groupes de la Ligue des Champions. Le nouvel entraîneur du PSG Unai Emery va devoir gérer au mieux son groupe, et rappeler à ses vedettes que la Ligue 1 fait aussi partie des priorités. Au même titre que Cavani, le tacticien espagnol se sait lui-aussi attendu par ses dirigeants, sur ses capacités à bien négocier le calendrier et la motivation de son groupe. 

Une défense du PSG décimée

Les Stéphanois ont d'autant plus de raisons d'y croire que toutes les forces parisiennes ne seront pas sur le terrain. Emery doit en effet composer avec la blessure d'Aurier et les probables absences de Thiago Silva, Maxwell et même Jesé. Tous ces paramètres incitent donc l'ASSE et son coach a espérer casser la mauvaise série face au Parisiens. Le match nul face à Toulouse n'a pas encore été digéré par Galtier, et celui-ci ne cache même pas son « ambition de ramener un résultat » du Parc des Princes.

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