Sainté prend les vents ascendants, Carlos Eduardo souffle Guingamp
à défaut l'arrière-garde de l'Inter. Cette fois, ils auront débloqué la situation à l'approche du dernier quart d'heure.
La maladresse et l'abnégation sont les deux marques de fabrique de Saint-Etienne cette saison. La première les empêchent de viser plus haut, la deuxième leur permet de revenir sur le podium en attendant l'affrontement entre Lyon et Marseille ce soir. Avec plus de 65% de possession de balle, 513 passes à 259, 5 tirs cadrés à 1 et 12 corners à 1, les Verts ont mérité leur victoire. Mais à force de ne pas se faciliter les rencontres, ils pourraient le payer cher. Quant au FC Metz, il a prouvé que sa 10e place n'est pas usurpée. Si Krivets s'était montré plus adroit sur un face à face avec Ruffier (28e) et chanceux sur une reprise à 25 m suite à un corner mal dégagé (50e), les Grenats auraient même pu réaliser le hold-up.
Carlos Eduardo, le quintuplé
A Guingamp, Nice n'a pris personne en otage. Mais l'OGCN a fait sauter la banque, comme à Monaco il y a deux semaines lors de son dernier déplacement. Auteur du coup-franc victorieux en Principauté, Carlos Eduardo a encore été l'instigateur de casse. Le jeune brésilien venu de Porto à l'été a claqué un retentissant quintuplé sur la pelouse de la lanterne rouge. Du jamais vu sur les pelouses de l'Hexagone depuis le sextuplé de Toni Kurbos sous les couleurs de Metz en 1984. Pourtant, Beauvue avait mis l'EAG sur la bonne voie (1-0, 8e). A lui seul, un Auriverde de 25 ans l'en a détourné. A la 12e minute, sa frappe sublime du droit sur coup-franc est venue se loger dans la lucarne de Lössl (1-1).
Ensuite, Carlos Eduardo n'a eu qu'à profiter des bourdes défensives des hommes de Gourvennec et des services de ses partenaires pour signer le coup du chapeau (26e, 43e). Sur une erreur du portier breton, Pléa imitait son partenaire sud-américain (1-4, 45+1). Pour la première fois de son histoire en Ligue 1, Guingamp rejoignait les vestiaires avec quatre buts dans la musette dans son antre de Roudourou. Le calvaire se poursuivait d'ailleurs en seconde période. Carlos Eduardo sortait son costume de bourreau à deux autres reprises (50e, 64e). Bauthéac achevait définitivement les locaux à vingt minutes du terme (2-7, 72e). Dans la nuit de Guingamp, son coéquipier Carlos Eduardo s'est fait un nom. Brésilien, adroit sur coups de pied arrêtés, il rappelle son illustre aîné Ederson...
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.