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Serge Aurier suit le chemin d'Ibrahimovic pour s'excuser envers les arbitres

Le PSG semble engagé dans une belle bataille pour l'image. Après le week-end désastreux suite aux insultes de Zlatana Ibrahimovic, c'est le latéral Serge Aurier qui a fait acte de contrition envers le corps arbitral. Sur son compte Twitter, l'Ivoirien "demande pardon à M. Kuipers, à ses assistants ainsi qu'à tous les arbitres pour ma réaction après le match à Chelsea". Il avait posté sur sa page Facebook, après la qualification parisienne en Ligue des Champions, une vidéo où il disait: "Ici, c'est paname, arbitre sale fils de ***".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le défenseur du PSG, Serge Aurier

Même loin du terrain, le PSG s'est signalé, dans le mauvais sens du terme. Pour réparer les dégâts, le club tente déteindre les incendies. Après les insultes de Zlatan Ibrahimovic, ses excuses par communiqué puis par vidéo, c'est au tour de Serge Aurier de passer par la case "remords. Après le nul du PSG à Chelsea et sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, le défenseur avait posté une vidéo sur sa page Facebook, où on le voyait exulter devant la télévision et lancer: "Ici c'est Paname, arbitre sale  fils de pute". 

Sur son compte Twitter, l'ancien Toulousain fait part de ses regrets: "Nous nous battons, tous mes coéquipiers et moi-même, pour que l'image de  Paris et de la France s'impose dans le football européen, poursuit-il sur le  réseau social. Ce n'est évidemment pas cette image négative que je veux  renvoyer. Ma passion pour le football et ma frustration d'être blessé pour un  tel match ont entraîné ma réaction, qui n'avait pas lieu d'être. Le travail des  arbitres n'est pas facile, je regrette sincèrement". Une procédure a été ouverte par l'UEFA, dont l'instance disciplinaire  devait se prononcer sur son cas jeudi.

Ce sera le même jour que la Ligue de football professionnel (LFP) devrait se pencher sur les insultes proférées par le Suédois, dimanche dernier. Elle pourrait décider de le convoquer trois semaines après pour répondre de ses propos. Ces excuses sont-elles sincères ou simplement faites sous la pression du club parisien, bien décidé à ne pas voir son image ternie par ses propos, en France comme en Europe ? Et puis, il faut aussi penser aux possibles sanctions. Des excuses pourraient-elles favoriser des peines plus clémentes ?

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