Thiriez veut un médiateur
"Je demande un médiateur qui tente de rapprocher les points de vue du football pro et du gouvernement. Quand on a une telle incompréhension, il y a une solution: avoir un véritable médiateur", annonce Frédéric Thiriez, au quotidien sportif. "Il y en un qui me paraît indiqué: Jean Glavany (député PS). Il a la confiance du gouvernement puisque la ministre des Sports l'a chargé d'une mission de réflexion sur l'avenir du football professionnel", précise le dirigeant. "Il a aussi ma confiance, je le connais depuis trente ans. C'est un passionné de sport sans préjugés. Mon souhait est qu'il accepte cette mission" mais "à ce stade, je n'ai pas d'accord", reconnaît le président de la LFP.
Et ce dernier de souligner : "on a un calendrier très serré. Si cette médiation est possible, il faut donc qu'elle démarre dès le début de la semaine prochaine" puis de prévenir : "attention, les clubs ne pourrons pas se contenter de simples promesses de compensation dans un texte de loi ultérieur. Ils ont besoin d'une réponse concrète très rapide. Si ces deux éléments sont réunis (calendrier serré et contenu tangible), cela peu donner l'occasion d'une belle sortie de crise, honorable pour tout le monde." Pour protester contre la taxe à 75% maintenue par le gouvernement, même après la visite à François Hollande des dirigeants du football français, les clubs professionnels ont prévu une grève, une "journée blanche", le dernier week-end de novembre.
"Jeudi, le comité exécutif de l'UCPF, le syndicat des clubs, doit décider s'il met à exécution sa menace de grève des matches afin de protester contre la taxe à 75% sur la tranche des revenus supérieurs à 1 million d'euros prévue pour 2013 et 2014", rappelle l'Equipe. "Tout n'a pas été négatif avec le président, tient à souligner Frédéric Thiriez. Des pistes ont été abordées. On a proposé plein de solutions. Il faut juste avoir envie de faire une geste pour mettre fin à un conflit." Car, "personne n'a envie de faire grève dans le football. Ca n'amuse aucun président, aucun entraîneur, aucun, joueur, aucun supporter", conclut le président de la Ligue de football professionnel.
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