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Thomas Tuchel : "La mentalité était exceptionnelle"

Agacé après le match malgré la large victoire de son équipe face à Rennes samedi (3-0), Thomas Tuchel a insisté sur la mentalité "exceptionnelle" de son groupe pour repartir avec la victoire malgré la cascade de blessures qui continue de toucher le PSG.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Thomas Tuchel, l'entraîneur du Paris Saint-Germain. (ELMAR KREMSER/SVEN SIMON / SVEN SIMON)

Ce n’est pas une victoire à la Pyrrhus, mais ça en prend des airs qui commencent à devenir inquiétants pour le Paris Saint-Germain. Facile vainqueur de Rennes samedi (3-0), lors du choc qui n’a pas tenu ses promesses au sommet de la Ligue 1, le PSG a quitté le Parc des Princes avec quatre nouvelles blessures dans la besace : Kehrer, Gueye, Florenzi et Kean. Visiblement agacé à la sortie, Thomas Tuchel a néanmoins insisté pour mettre en avant son groupe victorieux : "On a fait un grand, grand combat et la mentalité était exceptionnelle. On manque de joueurs, on a encore des blessures. Les gars qui ont joué, c’est incroyable, je n’ai jamais vu ça. Je suis très heureux et très fier, c’est une des plus belles victoires pour moi depuis mon arrivée à Paris", a lancé l'entraîneur parisien au micro de Canal+.

 

Obligé de faire jouer des joueurs pas encore rétablis

Sans Neymar, Mbappé, Verratti, Kimpembe ou Icardi, le onze titulaire du PSG n’est qu’une ombre cette saison, et le technicien allemand est obligé de bricoler, quitte à faire entrer des joueurs qui ne devraient pas fouler la pelouse. "On joue avec Thilo Kehrer et Leandro Paredes alors qu’il ne sont pas prêts pour jouer. On prend un risque avec Ander Herrera, ce n’est pas normal de prendre ce risque-là.", continue Tuchel. 

Agacé par les questions d’avant-match uniquement tournées envers les absents, et non le match en lui-même, l'entraîneur du PSG l'a fait sentir. "Vous prenez cinq questions de Marquinhos, deux questions de Florenzi, aucune question sur le match ou l’adversaire ou ce que l'on doit faire. Ça montre que vous n’avez pas de respect sur ce que l’équipe doit faire. C’est très triste", a-t-il fustigé. Il a par la suite rassuré sur la sortie de Florenzi, mais a confirmé que celles de l’Allemand et du Sénégalais sont plus sérieuses.

Un discours partagé par l’homme fort du soir Angel Di Maria, auteur d’un doublé et du contre favorable sur le but de Moise Kean. "Nous n’avons pas eu de présaison, nous ne sommes pas bien physiquement. On essaye de faire le mieux possible mais ce n’est pas possible. On ne peut pas faire comme si de rien n’était, on a été en finale de la Ligue des champions, on n’a pas eu beaucoup de temps de travailler, et il y a des blessures."

Interrogé sur son soutien à son entraîneur, dont l’avenir a été remis en question après deux défaites en trois matches de Ligue des champions, l’Argentin n’en a pas démordu : le vestiaire soutient son coach."Nous sommes allés en finale de la LDC, c’est un grand entraineur, il a fait le maximum pour nous et nous on fait le maximum pour lui. Il a toute notre confiance et a confiance en nous."

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