Tour des clubs de Ligue 1 : à Reims, Oscar Garcia veut imposer durablement sa patte
Jusqu'à la reprise du championnat de Ligue 1, le week-end du 5 août, franceinfo: sport vous présente chacun des vingt clubs.
Douzième l'an passé, Reims sort d'un exercice paisible. Pour la première saison d'Oscar Garcia, les Champenois n'ont pas fait de vagues et se sont tenus largement au-dessus de la ligne de flottaison (12e). Malgré un mercato qui peine à décoller, les Rémois nourrissent des ambitions.
Tour d'horizon des forces rémoises, avant le premier match de la saison à Marseille, dimanche 7 août à 20h45.
Le défi : continuer de s'ancrer... en marquant plus
Quinzième attaque de Ligue 1, le Stade de Reims a inscrit 43 buts l'an passé, et en a pris 44 (7e meilleure défense). En dehors d'Hugo Ekitike, parti au PSG, aucun joueur n'a dépassé les cinq réalisations. Ces difficultés offensives ont le don d'agacer le technicien Oscar Garcia. "Il n'est pas très utile de connaître le foot pour savoir de quoi on a besoin", a-t-il lâché dans les colonnes de L'Union [article payant], au sortir d'une défaite amicale contre Villarreal. Les renforts espérés par l'Ibère, dont le discours offensif tranche avec cette disette, ne sont pas encore là.
Avec un effectif dans lequel aucun attaquant ne culmine à dix buts en Ligue 1, difficile de viser haut. Rarement menacé depuis sa remontée en 2018, Reims ne doit pas rater le coche, lors d'une saison à quatre descentes. "Il faudra être prêts à 100% dès la première rencontre pour ne pas se laisser distancer", a prévenu Garcia.
Le joueur à suivre : Jens Cajuste, le juste milieu
Il est une des dernières trouvailles du recrutement très international du Stade de Reims. Arrivé cet hiver en provenance de Midtjylland (Danemark), Jens Cajuste était pisté par "d'autres grosses écuries européennes", comme s'est vanté le club sur son site internet. Les dirigeants champenois ont cassé la tirelire pour attirer ce jeune international suédois (13 sélections). Il s'est acclimaté en douceur à la Marne (sept matchs, deux buts) et y attaque sa première saison pleine.
Le milieu relayeur devrait présenter son mètre 88 devant la défense rémoise. Malgré son immense talent, la forme de Cajuste reste une interrogation. Son exercice précédent a été miné par des blessures récurrentes, à la fois au Danemark et en France. Quant à sa préparation, elle a été tronquée par le Covid-19. Une fois ces doutes dissipés, le Suédois constituera une réelle attraction.
La recrue : Patrick Pentz, un pari pour faire oublier Predrag Rajkovic
Très solide pendant trois ans dans les buts, Predrag Rajkovic est parti à Majorque. Fidèle à sa philosophie de recrutement, Reims a trouvé un portier autrichien, Patrick Pentz. Son nom vous revient peut-être comme le bourreau des Bleus, lors d'un match de Ligue des nations en juin. Pour sa troisième cape, il y avait écoeuré Mbappé et Benzma, avant de s'incliner en fin de match (1-1). Bien plus qu'un coup d'éclat, cette émergence en sélection récompense sa régularité.
Indiscutable dans les buts de l'Austria Vienne ces deux dernières saisons, il a dirigé la deuxième défense du championnat l'an passé. "Patrick va vite, est très actif et a un bon jeu au pied", a loué Garcia dans L'Union. Pour sa première expérience hors de son pays, Pentz se livre à un défi et "sort de [s]a zone de confort". Si le portier rayonne autant que son prédécesseur, il faudra redoubler d'inventivité pour faire céder la défense rémoise.
A mentionner également : l'arrivée du Japonais Junya Ito. Arrivé à une semaine de la reprise, il est la surprise du mercato rémois. "Certains nous reprochent de ne recruter que des jeunes joueurs. Cette fois, nous choisissions un international chevronné, star dans son pays, et qui va disputer la prochaine Coupe du Monde", a expliqué le président rémois Jean-Pierre Caillot à L'Union. L'ailier de 29 ans sort d'une belle saison avec Genk, où il a terminé meilleur passeur du championnat belge (16 passes).
Le XI type :
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