Verratti se plaît à Paris
Sa vie, son amour du football, ses idoles (Alessandro Del Piero quand il était petit), sa future paternité et la bonne ambiance au PSG, Marco Verratti a évoqué de nombreux sujets dans l'interview qu'il a accordée au Parisien. "Le foot, c'est comme respirer. Le foot c'est ma vie", a-t-il assuré en préambule avant de remonter le fil de sa carrière. De ses premiers pas à Pescara, en passant par son repositionnement par Zdenek Zeman en milieu défensif, lui qui a débuté en numéro 10 (c'était "un ordre. Le Mister, c'est le Mister. S'il dit quelque chose, le joueur le fait sans discuter"), à son arrivée au PSG le même jour que Zlatan Ibrahimovic à l'été 2012, il a effectué un petit retour en arrière, lui un habitué du contre-pied avec le ballon. "C'est simple, entre le jour où on m'a parlé de Paris et celui où j'ai dit oui, il ne m'a fallu qu'une semaine!", se souvient le joueur de 21 ans.
Zlatan le génie, Motta le professeur, Lavezzi l'ami
Débarqué sur la pointe des pieds, l'Italien n'a pas tardé à se faire une place dans l'effectif de Carlo Ancelotti et devenir un titulaire indiscutable sous les ordres de Laurent Blanc. Un des plus jeunes de l'effectif, il continue d'apprendre au contact des stars parisiennes. Entre Zlatan - "un génie du foot" - qui peut "changer le cours d'un match", et Thiago Motta, le meilleur professeur pour lui, "l'un des meilleurs récupérateurs du monde", Verratti est à l'aise. Proche de Lavezzi, "un homme courageux et très généreux", il avoue que l'Italie, "le pays (lui) manque parfois", mais ne regrette pas du tout son choix d'avoir quitter la Botte. "Au niveau du foot, j'ai tout ce qu'il faut ici. Il y a des grands joueurs et des ambitions".
Partir? pas tout de suite
Malgré l'absence de ses proches, il a réfuté l'idée d'un départ. Un retour chez lui n'est pas pour tout de suite. "Il me faudra attendre. Car je ne partirai pas d'ici", a-t-il assuré. Ou alors que ponctuellement lorsqu'il est appelé en sélection. Un premier pas avant le Mondial au Brésil. "Ce serait un rêve à 21 ans. C'est le souhait de tous les petits Italiens de disputer un jour une Coupe du monde". En attendant, l'homme est "heureux", car ses objectifs ont été atteints et que la paternité est pour bientôt. "Je sais que cela va changer ma vie car tous ceux qui ont été père me le disent", a-t-il soufflé. Le couple qu'il forme avec sa fiancée depuis quatre ans attend un garçon. Une nouvelle responsabilité pour qu'il est prêt à assumer.
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